Gamescom 2023 : Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin

S’il y avait bien une licence présente à la Gamescom, elle porte le nom de Warhammer. Je ne sais pas combien de jeux tirés de cet univers étaient jouables cette année, mais j’ai eu l’impression d’en voir au moins quatre. Et après l’excellente preview de Warhammer 40,000: Space Marine 2, voici celle de son pendant RTS au titre tout autant long, Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin.

 

 

Il s’agit du premier RTS sur PS5, Xbox Series et à la fois sur PC (Steam et EGS) de la série, dès lors les dév de Frontier présents ont bien insisté sur le fait qu’il était tout à fait jouable à la manette. Mais bon, votre serviteur ici présent n’aura pas dérogé à la règle, un RTS ça se joue au clavier-souris. Disposé confortablement face au jeu, me voilà directement dans le bain. Une première mission « simple » m’est proposée afin d’appréhender les mécaniques. Tout d’abord, parlons de la réalisation, très soignée. Cette dernière propose des effets graphiques jolis, le tout enjolivé par une direction artistique propre à la série qui saura ravir les fans. Lors de cette première mission, je devais développer une petite armée aidée par quelques héros aux capacités spéciales pouvant inverser le cours d’une bataille.

 

https://www.semperludo.com/gamescom-2023-warhammer-age-of-sigmar-realms-of-ruin/ gameplay

 

Des vagues d’ennemis se succèdent, et ma progression se fait lentement. C’est d’ailleurs une caractéristique de ce Warhammer, la lenteur. Dieu que c’était lent et long. Dans tous ces aspects, Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin prend le temps. Les déplacements sont lents et fastidieux, le pathfinding est parfois frustrant et le rythme de chaque mission se voit lourdement ralenti par ce poids qui pèse sur chaque clic. Non pas qu’on s’ennuie, juste que parfois on aimerait que nos petits bonhommes se déplacent un poil plus vite. Tactiquement du coup, on est loin de trouver son compte puisqu’on prend en gros son armée, qu’on clique là où on veut attaquer et qu’on attend que la bataille se déroule. La micro gestion des unités n’est pas non plus très engageante, et les héros se perdent un peu dans le brouhaha de la confusion. Il m’est arrivé plusieurs fois d’en perdre un alors qu’il n’aurait pas dû se trouver en première ligne. Sans doute ma faute, mais comme rien n’est véritablement distinguable, je me dis que le jeu a aussi sa part de responsabilité.

 

 

Lors de la seconde mission, et après avoir subi deux fois de suite une cinématique non passable de cinq minutes à cause d’un crash, je devais cette fois occuper plusieurs zones en même temps pour valider la mission. Évidemment, les unités ennemies avaient le même plan et on s’est retrouvé à jouer au chat à la souris, chacun prenant une zone, allant à la suivante, tandis que la faction ennemie reprenait notre ancienne zone désertée, etc. L’objectif était passablement pénible ou du moins peu adapté pour une démo Gamescom. On sent pourtant un potentiel et des missions variées, ce qui devrait plaire aux fans. Qui plus est, Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin sera jouable en crossplay, proposera un mode conquête et des challenges à réussir selon la faction jouée avec des twists (moins de visions, temps ralenti, etc (aïe)).

Sortie prévue le 17 novembre 2023, sur PC, XBox Series X|S et PS5.

Retrouvez tous nos articles concernant l’édition 2023 de la Gamescom dans notre sommaire!

Author: Meteora2060

En attendant la décision de l'autorité de la concurrence britannique au sujet du rachat de Critical Hit par Semper Ludo, Meteora nous prête sa plume.

Share This Post On

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *