Gamescom 2023: Warhammer 40,000: Space Marine 2

Qu’est-ce qui fait qu’une oeuvre en remplace une autre dans l’inconscient collectif culturel pour qu’on lui attribue une forme de paternité? Voilà la question subtile qui occupait mes pensées pendant que je tailladais allégrement de la bestiole belliqueuse dans ce nouveau TPS de l’univers Warhammer 40’000.

C’est vrai ça. Pourquoi ai-je pensé que Space Marine II avait tout d’un Gears of War? Alors que Gears of War avait piqué le concept de balourds en armure à Warhammer 40’000? Qui eux-même avaient allégrement pompé Alien pour créer la race ennemie des Tyranides! Ou alors est-ce qu’on ne dirait pas des Zergs? On ne sait plus, vous dis-je!

 

Space Marine 2 Gamescom 3

 

Ce que je sais en revanche, ce sont deux choses : premièrement la chaise sur laquelle j’ai passé une heure à jouer à Space Marine 2 était incroyablement confortable. Il faut que je pense à demander la référence de la marque à Focus Entertainement. Et deuxièmement que cette heure a été fort divertissante. Si l’impression est effectivement proche d’un Gears of War, l’équipe de Saber Interactive a réussi à créer un ressenti mêlant habilement lourdeur de ce gros bonhomme en armure, mais tout de même suffisant rapide pour ne pas avoir l’impression de se traîner. Il paraît que les puristes s’en offusqueront. Pour ma part, c’était agréable à jouer.

 

Space Marine 2 Gamescom 2

 

Le conseil qui m’a été donné en ouverture, c’est de ne pas avoir peur d’aller au contact, « c’est fait pour ça ». Effectivement, face aux vagues (très) nombreuses de Tyranides, il m’est arrivé plus d’une fois de me faire déborder et de délaisser le fusil pour une bonne vieille lame. La puissance des armes est bien dosée et il faut compter sur quelques réserves de munitions cachées ça et là pour ne pas finir à sec. Je pense que cette sensation d’être à la fois très puissant mais aussi très vulnérable (on meurt souvent) donne un cockail très efficace.

 

Space Marine 2 Gamescom 1

 

C’est pas le jeu le plus aiguisé du tiroir, aurait-dit ma grand-mère. Mais il est pas vilain! Et il fait le taff. C’est assez impressionnant de voir des hordes de créatures se déverser face à nous. La sensation d’affronter une « ruche » est bien retranscrite. Peut-être que l’effet s’effritera un peu à la longue, comme c’était le cas des hordes dans Days Gone, par exemple. Pour le moment en tout cas, j’ai terminé cette session avec l’envie de relancer une partie. Mais cette fois-ci avec deux amis pour incarner mes deux coéquipiers en coop. Tiens, comme dans le dernier Gears of War. Elle est vraiment confortable cette chaise. Il m’en faut deux de plus!

Retrouvez tous nos articles concernant l’édition 2023 de la Gamescom dans notre sommaire!

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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