N’ayant pas pu voir Doomblade mercredi à la suite d’une confusion dans les rendez-vous, j’ai pu reprogrammer une session le lendemain et heureusement puisque de mon point de vue, il s’agit clairement d’un des meilleurs titres proposés cette année. Rapide tour d’horizon de ce qu’il vous attendra dans Doomblade.
Développé par les Finlandais de Muro Studio et édité par Iceberg Interactive, Doomblade est un metroidvania nerveux en 2D sur PC. Une sorte d’Ori boosté aux stéroïdes qui propose un gameplay aux petits oignons. Si dans Ori and the Blind Forest, le personnage était au centre de notre attention et que la petite boule lumineuse nous aidait à attaquer, dans Doomblade le principe est renversé. Il ne faut pas regarder Gloom Girl, notre personnage, mais bien son épée sur laquelle concentrer son regard. C’est par elle et grâce à elle que l’on progresse dans le jeu. Le système de combat se combine au dash, projetant notre personnage là où l’on a attaqué notre cible, nous offrant la possibilité de sauter une seconde fois, de dasher à nouveau ou d’attaquer encore. Cette combinaison rend Doomblade très aérien et finalement plus original qu’il n’y paraît. Les combats ou les phases de progression avec des éléments nous tombant dessus prennent rapidement des airs de speed run intense.
L’intérêt d’un tel système se couple avec l’idée assez brillante de traverser les murs lorsqu’on attaque. Puisque notre personnage ne peut pas réellement sauter loin ou haut, il est nécessaire de cibler un ennemi, qui peut se trouver en haut d’un mur, et de l’attaquer afin de monter d’un étage. Cette boucle de gameplay offre ainsi d’excellentes sensations et permet de réellement sentir toute l’action proposée par Muro Studio. D’autant plus que dans la démo jouée, il n’y avait que la première étape à découvrir, mais d’autres mécaniques, comme le fait d’avoir une boule à lancer se transformant en cible, ou un saut vers le bas infligeant énormément de dégâts au sol viendront compléter la grande palette de possibilités du jeu.
Au-delà d’être déjà un excellent jeu en perspective, son histoire raconte la vengeance d’une épée bannie par le Dread Lords, une quête qui va amener Gloom Girl et Doomblade à explorer un monde rempli d’ennemis et de situations dangereuses, cherchant notamment à retrouver toute la puissance nécessaire à l’affrontement final. Un parcours initiatique dont je me réjouis grandement tant Doomblade semble taillé comme étant un de ces jeux sortis de nulle part et écrasant tout sur son passage. Vivement 2023 !
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