Gamescom 2018 – Airheart

Le stand suisse c’est un peu la maison, forcément. Ça sent le chocolat dès que tu y mets les pieds, si si, j’te jure. L’ennui, c’est que je dois reconnaître qu’on vient justement à Cologne pour être dépaysé, pour voir des choses qu’on ne voit pas ailleurs. Heureusement, quand on tombe sur de la nouveauté implantée sur du déjà connu, le chocolat de Airheart prend une saveur toute particulière.

Oui, je sais, mon intro est en contradiction avec ce que je disais pour Inlight il y a quelques jours. Donc j’ai aussi vu des choses que je ne connaissais pas sur le stand suisse. En l’occurrence, Airheart je connaissais, mais c’est la version Switch que je venais découvrir ce jour-là. Du connu avec du neuf, ou inversement, je ne sais plus.

Le studio zurichois Blindflug a sorti ce quatrième jeu (après le superbe Cloud Chaser, First Strike et (re)format Z)) sur PS4, Xbox One et PC, il y a un mois à peine et s’attaque maintenant à la ludothèque de Nintendo. Il faut dire que les graphismes colorés se prêtent tout à fait aux habitudes de la marque japonaise. On y contrôle Amelia (subtil hommage à Amelia Earhart), une pilote chevronnée, qui rêve de rejoindre la stratosphère, à bord d’avions d’inspiration steampunk. Dans ce shoot’em up, un stick permet de déplacer l’avion et l’autre la direction du tir. Dans chaque niveau, des objectifs demandent d’affronter des escadrons pirates ou de récolter des échantillons de la biodiversité. Si on mélange les deux, en tirant sur les poissons volants, la police de l’écosystème nous prend en chasse. Un peu comme dans GTA, mais avec des têtards, quoi.

Airheart combat

On dispose également d’un grappin qui permet de récolter des ressources (en plus de l’huile de poisson et les pièces ramassées sur les épaves des pirates défaits). De retour à l’atelier, il est possible d’améliorer son coucou, de lui greffer plus de puissance de feu, ou d’en acheter un nouveau modèle. Ces optimisations seront la clé des niveaux suivants, puisque le jeu profite de la verticalité pour passer de l’un à l’autre. En cas de dégâts trop importants, il faudra tenter de se crasher sur son île de départ, pour espérer pouvoir reprendre l’ascension, sinon c’est le game over assuré.

La version Switch jouit d’une jouabilité et d’une fluidité sans accros. Sa spécificité réside surtout dans l’ajout d’un mode multijoueur (qui a vu le jour notamment grâce à l’aide accordée par ProHelvetia), dans lequel chacun occupe un poste dans un gros zeppelin (gouvernail, moteur, tourelle, etc.). Le but est principalement le même, mais demande plus de coordination. Cette partie m’a un peu moins convaincu, mais n’a rien enlevé à mon envie d’accompagner Amelia toujours plus haut.

Déjà disponible sur Steam, Xbox One et PS4, sortie sur Switch prévue dans incessamment pas longtemps.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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