Gamescom 2018 – Inlight

Le stand suisse de la zone indé, il fait bien plaisir. À chaque itération du salon de Cologne, la zone helvête augmente sa taille et améliore sa dégaine. Qui plus est, de plus en plus de jeux y sont présentés. On venait pour y voir Deru, mais moi j’avais un plan secret : faire la lumière sur le changement d’identité de Towaga en Inlight.

Oui, je suis ce genre de type, qui traverse la moitié de l’Europe pour voir un jeu développé dans ma ville de résidence. Je ne vous permets pas de juger mon empreinte carbone car figurez-vous que j’ai bien fait.

Petite piqûre de rappel, en début 2017, le studio lausannois Sunnyside Games sort Towaga sur tout bon smartphone qui se respecte. Malgré une direction artistique de ouf guedin sa mère l’Aztèque, on avait un peu grincé des dents en éprouvant le gameplay, qui souffrait des limites inhérentes au support mobile. Depuis, de l’eau a coulé sous les pyramides mayas, l’équipe a pris les retours et les commentaires des joueurs pour pousser l’expérience plus loin et sortir une version ++ sur Switch et Steam.

Inlight mode histoire

On n’a pas à faire à un deuxième épisode, ni un portage, mais plutôt une refonte du principe de base. On passe donc de Towaga à Inlight. Là où le gros doigt gênait la vue sur smartphone, le stick de la manette se prête magnifiquement au contrôle du rayon de lumière du prêtre maya. Je suis donc ravi de voir ce coup de pinceau donné au jeu. Un très bon boulot mené par l’équipe qui étoffe donc son bébé d’un mode histoire, d’objets bonus (gemmes de vie, bombes qui éliminent tout autour, etc.), de récompenses à collecter, de quelques sorts en plus à utiliser pour faire le ménage dans la cage d’escalier de la pyramide.

Inlight halo burst

Des aveux des développeurs eux-mêmes, il reste encore pas mal de bugs à corriger. Même si j’ai pu me frotter à ces défauts restants, mon expérience de jeu est restée très prenante et le résultat est prometteur.

Oh, mais tiens donc, ne serait-ce pas une campagne kickstarter qui se lance justement en ces jours ? Sans date de sortie précise pour le moment, on l’espère encore pour cette fin d’année.

https://youtu.be/z6rGRjCFWxU

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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