Gamescom 2017: God’s Trigger

Vous connaissez Hotline Miami ? Si ce n’est pas le cas, c’est définitivement un jeu à essayer. Rares sont les jeux qui peuvent se targuer d’avoir eu un tel impact sur la production de jeux indépendants et beaucoup d’entre eux ont déjà repris son principe et l’ont adapté à leur sauce. En vue isométrique, avec un style visuel crayonné, en rogue like. Tout semble y passer. C’est également le cas de God’s Trigger. Un jeu qui, pour le coup, est loin d’être indépendant puisqu’il est financé par Techland, le studio polonais devenu maintenant aussi éditeur.

Faisant partie des jeux annoncés pendant cette Gamescom, God’s Trigger c’est…c’est un peu Hotline Miami en coop…avec une mécanique d’esquive…des super pouvoirs…du bullet time et des héros que le PR Manager responsable de la promo du jeu qualifie de « badass » (on vous laisse libres de juger). L’un vient du paradis, l’autre des enfers et ils sont là pour stopper la venue imminente de l’apocalypse. Pour se faire, il va leur falloir terrasser les 4 cavaliers de la dite apocalypse, tout un programme. Entre nos deux héros et les fameux cavaliers, beaucoup, beaucoup de méchants gangsters armés d’armes automatiques et de battes de base ball. Je vous laisse imaginer la suite. Un stick pour se déplacer, l’autre pour viser, et en voiture Simone. Le héros paradisiaque se spécialise dans les attaques au corps à corps avec son épée, l’héroïne infernale, elle, utilise un grappin en feu, et préfère donc garder ses ennemis à distance. Cela ne les empêche pas de ramasser toutes les armes lâchées par leurs victimes pour en faire d’autres…des victimes.

   God'strigger Techland Gamescom 2017 salle

Autrement, la coopération est surtout de mise lorsque l’un des deux héros décède. L’autre peut alors aller le réanimer. Lors de cette session de jeu, l’autre, c’était moi-même. Et l’un des deux héros était bien sûr mon collègue Founet, qui adorait ramper sur le sol en baignant dans son sang (allez savoir pourquoi). Dès que Madame et Monsieur Badass meurent tous les deux, on recommence au checkpoint situé dans la salle précédente. On meurt beaucoup, d’ailleurs, vu que God’s Trigger, au même titre que Hotline Miami, se veut très difficile et qu’une balle suffit à faire mordre la poussière à nos héros (maintenant que j’y pense, l’enfer et le paradis auraient pu nous envoyer des héros un peu plus solides, surtout quand on sait que certains ennemis ont besoin de plus d’une balle pour poser un genou à terre, mais soit). Dynamique, intuitif, amusant, God’s Trigger semble avoir des mécaniques bien huilées, du moins c’est l’impression qui ressort après avoir passé 20 minutes en sa compagnie. Même si mon collègue Founet était sacrément nul, mais on ne lui en voudra jamais pour ça (un peu quand même, mais faut pas dire).

God'strigger Techland Gamescom 2017 salle 2

La démo ne proposait que quelques salles remplies d’ennemis, ce qui ne nous a pas empêché de la refaire 3 fois, preuve qu’on se plait à jouer à God’s Trigger. Il faudra maintenant voir si le concept tient la route un peu plus longtemps que 20 minutes à sa sortie en 2018. Ça me laissera le temps de trouver un autre coéquipier que Founet. Les candidatures sont ouvertes (désolé Founet).

Author: Monsieur Plouf

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