Dehors le masque, dedans le casque [Logitech G335]

En ces temps sombres où l’on entend la voix de nos proches uniquement au travers d’un masque. Que les vidéos nous expliquant « la vérité et les mensonges » avec une qualité audio horrible pullulent. Il est temps de choisir le périphérique que l’on mérite afin de jouer tranquillement de son côté, sans écouter les opinions dissidentes.

 

C’est de toute beauté

Pour ce faire, Logitech nous a fait parvenir son dernier modèle de casque gaming filaire G335. La première chose qui se remarque est le panel de couleur à choix de la gamme. Pour ma part, ce fut le blanc avec une sangle aux teintes psychédéliques. Les deux autres coloris disponibles sont noir et mint. Certains aimeront et d’autres resteront polis et diront que c’est original.

Logitec G335 3 couleurs

T’es mauvais Jack

Le câble jack 3.5 de 1m80 est des plus simplistes et met en avant le gros défaut du G335 : sa longévité. Le câble n’a pas de connecteur côté casque et la gaine est des plus basiques. Le connecteur n’est pas coudé et ne possède pas de protection particulière. Il faudra donc être très soigneux si on veut l’utiliser plusieurs années.

 

Lourd c'est bien, lourd c'est plus fiable. S’il marche pas, on peut toujours assommer avec.

Au registre des bons points, notons le poids. Ce casque est léger, très léger. 240 grammes. Les coussinets en tissus sont très confortables, même si un manque de réglages est à déplorer (notamment le pivotement vertical trop faible). Le G335 peut-être porté pour de longues sessions, toutefois mes camarades myopes auront quand même les branches de leurs lunettes qui auront fusionnées avec leurs oreilles.
Pour finir, les finitions sont en plastiques bon marché. Ce qui permet un coût et un poids moindres, mais qui ne donnent pas confiance pour ce qui est de la durée de vie. Et puis il est difficile d’assommer quelqu’un avec.

Logitec G335 3 couleurs bis

Sound of da police

On ne doute pas longtemps de l'utilisation que les concepteurs avaient en tête lorsqu’ils ont dû travailler sur le rendu audio : les FPS. Les aigus sont de bonne qualité. Le casque permet de bien comprendre et de se faire comprendre au milieu du champ de bataille pendant que les tripes de nos camarades se dispersent dans les airs à cause d’un obus allié. Par contre, les basses sonnent vides et creuses. Pour écouter de la musique ou pour jouer à des jeux narratifs où l’ambiance musicale est primordiale, ce casque n’est pas un must have. Il n’est pas fait pour écouter les boom-bap de KRS-ONE.
Pourtant, le micro est de très bonne facture. La voix est retransmise de façon très claire et aucun bruit parasite n’est à signaler (vous pouvez vérifier par vous-même dans le podcast n°7). La tige repliable en plastique souple est très pratique. Il suffit de positionner la tige verticalement pour se mettre en « mute » rapidement. Horizontalement, le micro ne se placera pas directement devant la bouche, mais légèrement sur le côté, n'entravant néanmoins pas la qualité du son retransmit.

Pour finir, une petite molette située sur l'oreillette gauche nous permet de régler le volume. Simple, mais nécessaire.

Logitec G335 détails

Fiche technique

Transducteur : néodyme - 40 mm
Impédance : 36 Ω
Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz
Microphone : cardioïde, sur tige repliable
Réponse en fréquence du micro : 100 Hz - 10 KHz
Connexion : analogique, câble jack 3,5 mm
Spatialisation : non
Logiciel : non
Poids : 240 grammes
Prix et disponibilité : disponible, à 69,99 CHF

Points forts:

  • Le prix
  • Le poids
  • Le confort
  • La qualité du micro

Points faibles:

  • La qualité audio (surtout les basses)
  • La qualité du câble
  • Les couleurs (sauf le noir BLM)
  • La durabilité

Author: Dinomik

Dinomik vient d’un lointain futur afin de prévenir l’humanité d’un grand danger. Il a finalement décidé de rester afin de profiter des nombreux univers graphiques de cette magnifique époque. Il ne rentrera que lorsqu’il aura lu le dernier chapitre de One Piece. À force, il en a d’ailleurs oublié sa mission, car trop de distractions s'offrent à lui. Car en plus des jeux vidéo, il s’est ouvert au monde du hip-hop, de la bande dessinée et du cinéma scellant ainsi son destin. Et celui du monde qu’il devait sauver… Bon en vrai, Founet notre chef, avait besoin d’un autre bougre avec des ascendances du côté obscur de la barrière de rösti. On l’a ramassé dans la rue et on fait semblant de croire à son histoire parce qu’il bosse bien.

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