Vous ne verrez plus jamais les kinésithérapeutes de la même manière. [Mortal Kombat X, PS4]

Puisque la version de Mortal Kombat X que nous avions reçue était estampillée PS4 et que nous n’étions pas pourvue de ce genre de fourniture, nous avons traversé la rue pour aller heurter à la porte de l’étable d’en face, celle qui renferme la rédaction de Fellowsheep.ch. Mais ils ont préféré nous prêter un rédacteur, plutôt que la console. Maître Jorris, la parole est à vous.

« Tu écris comme tu veux, tu verras ». Voilà la petite phrase qui m’a été donnée comme consigne lors de la rédaction de ce test de Mortal Kombat X. Bon, okay. Je veux bien. Maaaaais en fait, c’est plus compliqué que ça. Déjà parce que je n’écris pas pour mon site, et qu’ensuite, je n’ai jamais mis mes doigts agiles sur un jeu de combat. Oh ! Je sais ce que vous allez dire, que c’est une honte etc. Vous pouvez réclamer, je m’en fiche. C’est pas moi qui gère ici.

MKX1

« Une petite carie, mais rien de grave. Revenez dans six mois »

Alors Mortal Kombat X, qu’est-ce que c’est sinon un titre assez équivoque ? Pour les petits nouveaux, c’est le dixième épisode d’une des séries les plus gores de tous les temps. Jeu de versus fighting, MKX (prononcez Aime Cadix) est développé par NetherRealm, le studio chargé de redonner un peu de gloire à cette licence vieillissante. Heureusement, tout frais, tout neuf et utilisant l’Unreal Engine 3, MKX envoie du sacré pâté en ce qui concerne la qualité graphique. En gros, on tape, on bourrine, on exécute un adversaire qui porte des leggins serrés et on applaudit grassement (mais tout de même un peu honteusement) les fameuses animations de Fatalité. Mention spéciale à l’effet X-Ray qui va vous faire regretter les cours de dissection en biologie.

Mortal Kombat X PS4 coeur

« La transplantation s’est très bien déroulée. Vous vivrez longtemps avec ce nouveau coeur »

Au-delà des animations franchement réussies et passablement gores (le jeu vaut surtout pour ça), MKX possède un mode Histoire. Et là, vous vous dites comme moi : à quoi ça sert de raconter des histoires, on veut juste voir des personnages tous plus mal habillés les uns que les autres se faire dégraisser. Et vous avez raison de penser ça, parce que finalement, entre deux QTE et une cinématique, on se tape un combat et on suit une histoire qui part littéralement en saucisse dès les premières secondes. Bon, heureusement en fait, ça n’aurait pas de sens de coller des scénaristes à ce genre de projet mais tout de même : dix heures de ma vie envolées.

MKX PS4 variations

La grosse nouveauté vient des styles de combat que l’on peut choisir en début de partie. Cette petite astuce ajoute une pincée de stratégie efficace.

Mortal Kombat X PS4 hache

« Excusez-moi, j’ai oublié ma hache dans votre crâne. Merci, au revoir »

Il y a également une partie en ligne qui se voit dotée d’une guerre des clans (cinq au total. La moitié de dix). Toutes vos récompenses profitent à votre clan et permettent à votre faction de terminer en tête chaque semaine et ainsi se voir récompenser de petites chips (nouveaux finish, extras etc.). MKX joue surtout sur l’impressionnante quantité de bonus déblocables, de skins à gagner, d’images etc. Pour ce faire, une zone spéciale a été aménagée : la Krypte. Cette zone permettra au joueur de visualiser les récompenses et de débloquer tout un tas de bonus inutiles mais marrants.

Mortal kombat X PS4 beaux yeux

« T’as de beaux yeux, tu sais? Dommage que tu doives les perdre. »

Au final, ce MKX est un assez bon jeu de combat. Il paraît qu’il ne révolutionne pas le genre, mais pour une première expérience personnelle, il m’est apparu comme un jeu relativement nerveux et tactique. La Krypte est une bonne idée et permet de découvrir les bonus, à savoir le coeur du jeu. Quant au mode Histoire, on passera dessus sans forcément retenir grand chose. Il a juste le mérite de nous faire découvrir certains décors et personnages. Et puis bon, les Fatalités sont dégueulasses. Vraiment dégueulasses.

Note: 7 vertèbres / 10

Également disponible sur Ps3, Xbox 360, Xbox One et PC

Jorris

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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