Dans la vie, il faut sortir de sa zone de confort, paraît-il, selon des experts en confort, ou en zones, on ne sait pas trop. Reste que c’est la décision prise par votre serviteur en allant braver les terres germaniques à la rencontre des hordes de geeks ; au revoir le confort, bonjour la zone, la vraie, une zone immense dédiée uniquement aux jeux vidéo. La Gamescom c’est le plus grand salon de jeux vidéo du monde tout entier, eh oui, celui-ci n’est pas aux US, mais bel et bien en terres européennes.
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Pour cette première aventure en Gamescomland, j’ai donc eu le grand honneur de rejoindre une équipe d’avant-garde constituée du chef absolu du jeu vidéo en Suisse Romande (je vise une promotion), j’ai nommé Founet, de l’interplanétaire Plouf, de Plouf & Co (qui me fera cadeau de sa toux hargneuse, ce que je ne saurai que plus tard ; le scénario a des twists mémorables), ainsi que le stratosphérique et non moins hargneux Meteora de chez l’affectueuse concurrence (Critical Hit). C’est donc accompagné de vétérans, avec plus d’une dizaine de Gamescom à leur actif, que je m’en suis allé affronter les hordes de geeks effectuant leur migration annuelle vers la gargantuesque Kölnmesse de Cologne. Plus de 20’000 m2 de surface pour plus de 330’000 personnes accueillies en l’espace de cinq jours (dont un réservé à la presse). S’il fallait encore le préciser, autant dire que l’événement est la représentation concrète du fait que le jeu vidéo n’est plus du tout un domaine de niche. Ou alors une putain de niche en or massif.
Vous imaginez bien le ravissement de l’adolescent en moi se sentant enfin légitime d’avoir aimé avant les masses ce qui est devenu l’une des plus grosses industries actuelles. Et non, le jeu vidéo n’est plus, uniquement, une affaire d’ado boutonneux en marge de la société, mais un art et un loisir à part entière ayant lui aussi réussi à capter les douces faveurs du capitalisme et du libre marché. Être un geek n’est donc plus seulement un archétype humoristique mal dégrossi dans Big Bang Theory, c’est aussi être une cible du marché libre (joie). Bien sûr, la qualité d’un média ne se résume pas à avoir réussi à attirer l’attention du dragon capitaliste, mais quand même, cela procure un certain plaisir de voir que le monde a finalement accepté, en partie, que le jeu vidéo a une place à prendre dans la culture.
Trêve de tergiversations, voici donc un petit résumé de mes deux jours et demi d’aventures dans le monde merveilleux de la Gamescom, là où la nerditude rencontre le monde du business et de la comm, le tout sous la forme d’une série d’articles chronologiques au fil des différents rendez-vous et jeux testés.
J’ajoute un gros mea-culpa sur un point pour les articles suivants, vous pourrez constater qu’il manque les noms de beaucoup des personnes que j’ai rencontrées lors des rendez-vous. Ce n’est pas un oubli dans l’écriture, mais un oubli en amont de ma part. Première Gamescom, premières erreurs : je n’ai pas pris les cartes des gens lors des rendez-vous. Mes excuses à toutes ces braves personnes qui ont très bien fait leur taf, je ferai mieux l’année prochaine.
Notez également que pour des raisons de RL tout à fait intrusive (apparemment, on doit travailler, me dit-on dans l’oreillette), les articles sortiront tous les quelques jours, donc pas de panique si la suite n’est pas encore là, it’s cooking comme on dit.
Par ici pour débuter l’aventure avec le premier rendez-vous presse.