Une souris et un homme (Kone pure, Roccat)

La marque Roccat c’est un peu comme les Power Rangers. Déjà on trouve leurs produits dans une multitude de coloris bien flashys, mais en plus ils misent beaucoup sur la combinaison des pouvoirs pour fabriquer l’arme ultime.

MEGAZORD EN AVANT!

 
 

Donc après avoir testé le clavier correct Isku FX, il est temps de lui adjoindre l’élégante souris que voilà. Je pourrais l’attraper par la queue et la montrer à ces messieurs, mais figurez vous qu’elle n’est pas verte. Donc je vais plutôt me contenter de l’empoigner à pleine main et de voir ce qu’elle a dans le ventre.

Souris Roccat Kone pureDe bonne facture que ce mulot. L’aspect – et la sensation au toucher – très plastique rebute un peu mais on s’y fait vite. Les déplacements sont fluides et la disposition des boutons très ergonomique… si on a des petites mains! J’utilise alors clairement ces mains pour applaudir, car les joueurs qui n’ont pas des immenses paluches pleines de doigts seront enfin à leur aise! …oui c’est mon cas.

Lors du test du clavier j’avais été déçu par la technologie Talk. Censée amener une dimension dynamique à l’éclairage du clavier en fonction des situations en jeu, elle ne marchait pas du tout. J’avais donc beaucoup d’espoir en combinant la souris pourvue du même système! Malheureusement, sans plus de succès. On peut, effectivement, choisir de quelle couleur la Kone Pure s’illuminera, mais cela restte du gadget puisque ça n’apporte rien en jeu et qu’on ne le voit plus une fois la main posé dessus.

Un gros bémol donc au niveau de la communication de Roccat. L’emballage de la souris indique clairement, de manière pimpante, que la technologie Talk est à notre portée et que ça va être tip top super mais en se rendant sur le site web, on y découvre que c’est le modèle Kone[+] qui permet en réalité ces fonctionalité. Pas très clair tout ça.

Plus d'excuses pour rater les headshots.

Plus d’excuses pour rater les headshots.

Bon après ce petit coup de gueule, je me calme et j’apprécie. Les multiples réglages à disposition permettent de configurer l’engin dans tous les sens: nombre de DPI pour des déplacements sous stéroïdes, 7 boutons customisables à volonté, la possibilité de basculer entre plusieurs profils ou de lancer un compte à rebours auditif pendant une partie (pratique pour être averti lorsqu’un sort a fini de se charger) et même des « succès » à obtenir (cliquer très vite, ou un certain nombre de fois, etc). On est joueur ou on ne l’est pas. Il est aussi possible de combiner clavier et souris (quand même!) pour préparer des macros complètes.

Plusieurs profils à disposition qui peuvent être transportés dans la mémoire interne.

Plusieurs profils à disposition qui peuvent être
transportés dans la mémoire interne.

 

Passons la communication un peu foireuse de Roccat et après avoir trempé la souris bleue dans l’eau et dans l’huile, on obtient un périphérique très agréable pour le joueur lambda comme pour le maniaque exigeant qui soignera ses réglages aux petits oignons. C’est bon la souris aux oignons?

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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