Comme chaque année, je me démène pour mettre la main sur ma dose de ballon rond du cru, en espérant mon quota de parties en ligne et « canapé » avec les copains. FIFA 18, c’est ton tour de passer le contrôle qualité.
Et là, malheureusement, bien que ce soit toujours aussi sympa, dans un sens comme dans l’autre, la formule ne change finalement pas trop depuis la révolution FIFA 10.
Dans cet épisode, on pourra retrouver son lot de défenseurs craqués, ou ces attaquants en mode super héros, avec une mention spéciale pour la célébration de buts de Ronaldo et son râle de cerf en rut (c’est quand même le mec de la fourre du jeu), qui resteront pour moi dispensables et encore moins désactivables.
Comme pour les opus précédents, une défense aux fraises se payera cash, c’est dur mais juste. Le fun reste immédiat quel que soit votre niveau. Les habitués trouveront une maniabilité un poil changée, mais fidèle à leurs sensations, ainsi que des menus quasi-copiés-collés de FIFA 17. Reste les novices de la licence qui prendront facilement leurs marques dans les méandres du jeu. Cette accessibilité est aussi la marque de fabrique de la licence.
Le point le plus novateur de cette cuvée 2017 reste clairement les contacts entre joueurs et la physique de la balle, avec une lourdeur beaucoup plus prononcée, tant pour le ballon que pour les sportifs du gazon. Les divers passements de jambes et autres prouesses techniques sont encore plus au rendez-vous, pour autant que vous maîtrisiez les nombreuses manipulations et timings à la manette, balle aux pieds.
Côté graphisme, ce FIFA reste flatteur à l’œil, grâce au moteur graphique Frosbite version 3, made in EA, déjà utilisé sur FIFA 17 et toujours aussi maîtrisé. Aux oubliettes les divers problèmes de collision et autres bugs d’affichage.
Mais le gros point plus plus de FIFA 18 (et de son prédécesseur) reste son mode histoire, encore plus poussé, plus beau, plus addictif. On prend un plaisir fou à faire évoluer la carrière d’Alex Hunter fraîchement revenu de vacances. Les quelques matchs où vous pourrez jouer d’autres rôles que le sien et la gestion de ses décisions qui pourront faire évoluer votre route footballistique amènent un plus à l’histoire. Un passage par la case entraînement et répartition des points de compétence, améliore grandement l’expérience de jeu. En revanche, petite mention « peut mieux faire » au niveau des choix que l’on fera sur les deux lignes de caractère que sont l’arrogance et la modestie de notre héros qui, finalement, ne changent quasiment rien à notre personnalité et à son histoire.
Fifa18 reste donc un jeu de foot solide, très bien fini et fun mais peu innovant, malgré son mode histoire qui rafraîchit bien ce grand-papa des simulations sportives. Même s’il aurait tout à gagner à ajouter quelques gouttes un peu plus RPG à son mélange narratif. On vérifiera en 2018.
Note : 7 SUUUuuuuUU sur 10.
Également disponible sur Xbox One, Switch (!), PS3, Xbox 360 et PC (!).
Texte aimablement fourni par Olo.