La Xbox One, ou XBO pour les intimes, est enfin arrivée chez nous, après un retard de presque une année. Il est temps de découvrir l’un de ses titres phare : Forza Horizon 2. Vous vous plaignez de l’absence de soleil cette année? En voiture Simone, on part pour le sud de la France.
Pour un bon voyage, il faut déjà une bonne monture. Arrêtons-nous donc d’abord un peu sur la console elle-même. La politique commerciale de Microsoft est pour le moins particulière depuis l’annonce de cette nouvelle génération. Après de multiples changements de direction, on ne sait plus trop si la XBO est une machine de jeu adjointe d’une très bonne plateforme multimédia, ou l’inverse. Même si nous ne sommes pas de farouches adeptes du principe de parler à sa console (ou à tout autre objet…), il faut reconnaître que le contrôle vocal est très convaincant. La finalisation des partenariats avec les fournisseurs TV, comme Swisscom et Cablecom, serait à l’origine des retards de commercialisation en Suisse. En effet, il est possible de contrôler son boîtier TV via la XBO. Mais ceci implique deux périphériques allumés en même temps. A l’heure où l’écologie est dans tous les esprits, c’est un choix curieux. Nous avons aussi noté, avec regrets, que la XBO ne dispose plus d’accès à un périphérique externe en réseau. Autrement dit, si vous lisiez vos vidéos depuis un serveur NAS sur votre Xbox360, par exemple, ce n’est plus possible avec ce nouveau modèle. Il vous faudra obligatoirement lancer la vidéo depuis un ordinateur, ou tablette, équipée de Windows8. En revanche, l’interface sous forme de « tuiles », permettant plusieurs activités en tâches de fond, est particulièrement agréable à utiliser.
Et les jeux alors? Pour le moment le catalogue des exclusivités n’a pas vraiment de quoi défriser trois pattes à un vieux singe. Mais voilà que FH2 pointe le bout de son pare-choc. Derrière cette superbe carrosserie HD reluisante, on découvre un monde ouvert, la région de Nice, qui se parcourt au volant de plus de 200 voitures prestigieuses et améliorables à l’envie. La conduite, typée arcade, permet de se livrer à divers types de courses effrénées, sur fond de hits radio. Dépaysement garanti. Les objectifs sont suffisamment variés pour l’écueil de l’ennui. Le vaste contenu disponible devrait donc nous permettre de tenir l’attente jusqu’à l’arrivée, espérée, de prochains titres XBO. FH2 serait alors comme la poursuite spirituelle de la balade initiée, il y a longtemps, par le légendaire OutRun, dans lequel on conduisait une Ferrari vers le soleil couchant.
Note: 8 spoilers arrière sur 10