Mais courrrrrrrrrrre! Mais quelle chèvre! Arbitre enculé! [Football Manager 2017, PC]

Comme chaque année, Sports Interactive sort sa mouture du meilleur simulateur de manager de club de football. Comme chaque année, il y a un lot d’améliorations. Mais comme chaque année, ce n’est pas forcément très significatif. Et comme chaque année (depuis l’année passée 😉 ) on vous livre nos impressions sur cette nouvelle itération du best seller de Sega.

Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est Football Manager (FM pour les intimes). Non que ce titre soit connu de tous, mais je sais qu’en bon lecteur consciencieux de Semper Ludo, vous avez déjà lu le test de la version 2016. Tout au plus, je me permets de vous suggérer la lecture de cet article, qui relate quelques anecdotes savoureuses au sujet de la fabuleuse base de données que constitue FM.

A la recherche de la futur superstar. Un Wunderkid comme on dit. Sera-ce lui?

A la recherche de la futur superstar. Un Wunderkid comme on dit. Sera-ce lui?

Je vous parlais du test du précédant opus par ce brave San? Ça tombe bien, car je pourrais le paraphraser pour vous résumer mon avis sur FM 2017. Comme San, je m’étais permis de sauter un certains nombres de numéros de la série (le dernier auquel j’ai joué doit être le 2010). J’ai donc eu droit à la joie de pouvoir profiter de pleins d’améliorations (plus ou moins pertinentes) amassées depuis lors. Par contre, même après quelques années d’infidélité, j’ai retrouvé mes marques en cinq minutes chrono. Comme d’habitude, on commence par gérer son club en questionnant le staff présent, qu’on étoffe avec les moyens du bord. On prépare son équipe, on recrute quelques renforts, quelques matchs amicaux et roulez jeunesse pour la première saison. Si elle se déroule bien, alors le président sera peut-être enclin à répondre favorablement à vos demandes un peu plus avancées, comme avoir un club ferme pour la formation ou une plus grosse enveloppe pour attirer de futures stars.

La taqueutiqeuh!

La taqueutiqeuh!

Après deux saisons qui m’auront permises de remonter en première division avec Neuchâtel Xamax (ICI C’EST NEUCH!) et d’enchainer avec le doublé Coupe-Titre l’année suivante (oui, j’ai encore quelques bons réflexes et je me suis aidé d’un outil de scouting pour trouver de jeunes joueurs sous-cotés, je l’avoue), je pense être à même de donner mon verdict. Néanmoins, si vous souhaitez plus de détails sur le jeu, je vous conseille encore une fois de relire la bafouille de mon illustre prédécesseur.

Le rendu des matchs est magnifique. C'est clairement le point fort du jeu. #IronieSpoted

Le rendu des matchs est magnifique. C’est clairement le point fort du jeu. #IronieSpoted

Pour moi, on tient là un très bon Football Manager. Mais comme avec chaque version du titre, on peut lui faire les mêmes reproches. Pourquoi si peu d’innovations à chaque sortie? Sérieusement, ça doit être une maladie qu’on choppe en se roulant dans le gazon, car il semble souffrir des mêmes symptômes que FIFA. Alors oui, économiquement ça se tient peut-être mais pour le joueur, c’est pas super glop. Et effectivement, je peux comprendre que l’on souhaite jouer avec une base de données mise à jour (car bien sûr, le jeu permet d’utiliser les vraies équipes, ainsi que les vrais joueurs), mais c’est dans ce cas que le principe des DLC aurait, pour une fois, un rôle intéressant. Imaginez: un FM complet tous les quatre ans; un DLC payant par an avec mise à jour de la base de donnée; et finalement un gros DLC par an avec des améliorations mais non obligatoire. Franchement, il n’y aurait plus rien à dire. Et si vous êtes tenté de me répliquer: « oui mais c’est pas possible, c’est trop compliqué et pas assez rentable », allez donc demander à Paradox Interactive comment ils se portent avec ce modèle appliqué à Cities Skyline, Europa Universalis, Crusader Kings, Hearts of Iron et j’en passe…

 

Bref si je devais vous faire un résumé en deux mots:

  • Si vous aimez Football Manager, que vous n’avez pas joué aux versions de ces dernières années ou que vous avez envie de commencer à vous perdre dans la joie du management de football version tableau Excel, alors foncez, c’est de la bonne:

Lionel Messi numéro 10 /10

  • Si par contre, vous possédez l’opus précédent, alors, et là je me base sur des discussions que j’ai pu avoir avec des gens comme vous (sous entendu, qui possède FM2016), ça ne vaut clairement pas la peine:

4 matchs de suspensions pour simulation / 10

Author: Zyvon

Élevé à la dure par des parents aux penchants amish, hermétiques à la technologie, l’accès aux jeux vidéo n’a pas été facile pour Zyvon. C’est en utilisant l’argent de sa bar-mitzvah, reçu lors de sa première communion, qu’il s’acheta lui-même un ticket pour les mondes diaboliques de la perversion sous la forme d’une Megadrive. #TeamSonic. Malheureusement, il vécu la crucifixion du hérisson bleu comme une trahison et renonça à jamais aux consoles, pour rejoindre les rangs bénis et accueillant de la glorieuse “PC Master Race”, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. Son éducation sévère mais néanmoins rustique, lui a donné le gout des choses bien faites et faites jusqu’au bout. Zyvon est dur mais juste mais dur.

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