Link, un lien vers le passé [The Legend of Zelda: A Link Between Worlds, 3DS]

Hé, psst. Psst, chef. Hep. T’en veux ? C’est de la bonne. Si, si je te jure, de la toute bonne madeleine de Proust.

 

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Home sweet home!

En 1992, sortait sur Super Nintendo The Legend of Zelda : A Link to the Past et à partir de ce moment là, la vie n’aurait plus du tout la même saveur. Considéré par beaucoup comme le meilleur épisode de la looongue saga (Nda : en tout cas par moi), ce jeu allait révolutionner les quêtes héroïques fantastiques.

 

D’habitude, nous ne sommes pas enclins à encourager la méthode dite de « la vieille marmite pour y faire de meilleurs soupes », dont l’industrie du jeu vidéo est si friande en ce début de 21e siècle, mais lorsque Nintendo a annoncé une suite spirituelle à ALttP, nous n’avons pas pu réprimer notre excitation. Et débarque donc The Legend of Zelda : A Link Between Worlds sur 3DS. Dès les premières secondes tout y est: les sensations, l’univers, les ennemis, les objets, les thèmes musicaux. Ça y est, nous revoilà à Noël en 92, des étoiles pleins les yeux, aucune envie d’aller dormir et du courage plein la manette! Les années ont permis au jeu de gagner en fluidité.

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Se coller aux murs permet de passer entre les barreaux.

Link va rapidement être doté du pouvoir de se coller aux murs pour explorer des endroits inaccessibles ou pour traverser les failles entre les deux mondes…d’où le titre! Ce principe a certes déjà été exploité par d’autres, comme Super Paper Mario pour ne pas le citer, mais la sauce prend. On notera également l’ajout de nouveaux ennemis, avec une mention spéciale pour les pingouins démoniaques du palais de glace et les réarrangements des thèmes musicaux qui collent parfaitement aux différentes phases de jeu.

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Moneeey, get rich or die tryin’!

Autre grosse nouveauté, désormais les objets ne se gagnent plus dans les donjons, mais se louent auprès d’un curieux personnage à tête de lapin. Il est donc possible de parcourir le jeu dans n’importe quel ordre, offrant ainsi un petit goût de monde ouvert très plaisant. Le concept choquera les puristes, mais démontre que Nintendo ne rechigne pas à innover et à bousculer des concepts que l’on imaginait figés dans le marbre. Link se transforme alors en sale capitaliste et les rubis n’auront jamais eu autant de valeurs à vos yeux.

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Meilleures campagne de mise en garde contre l’excès de burger.

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L’ajout de verticalité dans les donjons. Une bonne idée renforcée par la 3D.

Seul vrai bémol, le jeu est très (trop ?) facile. On a un peu l’impression de le traverser comme une épée chauffée à blanc dans une motte de beurre. Que vous ayez 30 ans ou que vous découvriez la saga Zelda, on ne peut que vous le recommander. Il reste du thé avec les madeleines ?

A link between worlds écran de score

Qui a dit « trop facile »?

Note: 10 rubis sur 10

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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