Là tu m’vois, là tu m’vois plus, là tu m’vois un ptit peu, là tu m’vois plus (Hitman Absolution, XBox 360)

Mince encore un retour de licence…. mais y a de bons souvenirs avec M.47… Allé, hop, en mémoire du bon vieux temps… En plus ça a pas l’air si mal!

A l’heure de la re-sortie de la trilogie précédente en HD*, c’est l’occasion de reparler un peu du crû 2012. Au delà d’un simple lifting, on sent une volonté de conquérir de nouveaux adeptes tout en flattant les baroudeurs vétérans mais même le vieux singe peut être surpris par une grimace quand il a oublié comment les faire! Derrière cette phrase qui m’impressionne moi-même se cache un sentiment de surprise: « Damn’ que c’est bon de réfléchir dans un jeu! ».

A force de manger des kilomètre de FPS fadasse et d’enchainer les défaites sur League of Legends, on en vient à oublier qu’un jeu vidéo peut être autre chose qu’appuyer frénétiquement sur des boutons. OK, Hitman Absolution n’est pas exhaustif dans le genre, mais les différents choix qui nous sont offerts au cours des missions font l’effet d’une bouffée d’air frais!

Différents costumes permettent de passer plus ou moins inaperçus

Différents costumes permettent de passer plus ou moins inaperçus

On se retrouve donc dans la peau de notre assassin chauve préféré (2012 aura vraiment été l’année du jeu d’assassins…), affrontant l’agence qui l’employait, dans le but de protéger une petite fille. Et là, direct, vous me dites: « Luc Besson! ». Oui, le scénario donne l’impression d’avoir été pensé écrit

pondu par le papa du Transporteur et Square Enix a su l’enrober du manichéisme qui lui sied si bien. TOI – Méchant, MOI – Gentil, accentuant ainsi bien les côtés caricaturaux de chaque bords pour qu’aucun doute ne soit possible. Mais tant pis, j’ai envie de dire!

hit2On peut aussi jouer bourrin... si on a rien compris au jeu...

On peut aussi jouer bourrin… si on a rien compris au jeu…

Une fois les premières vagues informations transmises, à nous de trouver le chemin qui nous convient le mieux, chacun permettant de débloquer différents succès et récompenses. D’habitude je ne suis pas pro-rejouabilité mais ici le chargement au checkpoint est fréquent lorsque que notre discrétion aura fait défaut. De plus, un système de points permet de se comparer en tout temps avec ses amis, la moyenne nationale et internationale. N’est-ce pas que ça titille de faire mieux que les autres?

Ajoutons à cela la possibilité de modifier les paramètres de difficultés de manière très exigeante, une réalisation qui en jette et une animation des personnages et des environnements riche et dynamique, il ne reste plus grand chose à critiquer! Bon juste le fait que ce soit encore une suite, parce que je suis d’humeur…assassine … un tout petit peu.

8 Kojak sur 10

* Silent Assassin, Contracts et Blood Money

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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