La guerre, c’est fantastique (Call of Duty: Black Ops 2, PC)

A l’heure où le premier DLC pour Black Ops 2 est annoncé sous le doux nom de Revolution, il n’est pas encore trop tard pour vous livrer nos impressions sur le dernier né de la grande famille des « Calof », comme disent les jeunes.

Que dire qui n’a pas été encore dit sur cet opus? Mission difficile. De mon point de vue de joueur gentiment blasé, j’ai du mal à envisager comment innover dans cette franchise-rouleau compresseur marketing. Mais plongeons gaiment dans la monde de la guerre virtuelle.

Le jeu se divise donc en trois parties distinctes, la campagne solo, le multi-joueurs et le désormais classique mode zombie. Pour faire bref, je pourrais dire que chacun joue son rôle, sans trop en faire et présentant ce qu’on leurs demande. Voilà, merci d’être venu, à bientôt…

La fameuse scène à cheval. Qui rappelle un peu celle d'Uncharted 3 qui l'avait lui-même piqué à Indiana Jones et la dernière croisade.

La fameuse scène à cheval. Qui rappelle un peu celle d’Uncharted 3 qui l’avait lui-même piqué à Indiana Jones et la dernière croisade.

Ok; le mode solo nous propulse dans une campagne un peu alambiquée, basculant entre la guerre froide et une guerre futuriste. Je ne vais pas m’étaler et répéter ce qui a déjà été dit partout, mais nous pouvons laisser aux gars de Treyarch le sens de la mise en scène. Même si on garde notre côté sur-homme qui canarde dans tous les sens, c’est moins grandiloquent que dans Modern Warfare 3 et c’est tant mieux.

Les missions dans le futur amène la touche d’originalité qu’on n’attendait peut être plus en nous plaçant dans une ambiance parfois Terminator, parfois Tiberium Sun ou encore Battlefield 2142, avec les gadgets qui envoient du lourd. Le scénario est un peu plus travaillé (un peu j’ai dit), mais on peut aussi lire « Guerre et Paix » pendant les vidéos pour se contenter de flinguer à tout va. On n’échappe pas à certains clichés du genre, comme le copain nicaraguayen qui relativise sur les valeurs familiales, les méchants barbus (ou chinois…) et le grand général noir et chauve dont on attends toujours qu’il lâche un « Compris, mec? » à la fin des briefings. D’ailleurs, la version qui m’a été envoyée étant « Komplett in Deutsh! » certaines subtilités m’ont échappées… preuve en est que si l’on sait que les méchants sont ceux sur qui le réticule de visée devient rouge, ça suffit. On peut d’ailleurs laisser nos compères IA faire la plupart du boulot et passer ensuite pour leur ouvrir les portes.

Autre nouveauté: les missions tactique. Originales mais mal déservies par l'IA de nos compagnons d'armes.

Autre nouveauté: les missions tactique. Originales mais mal déservies par l’IA de nos compagnons d’armes.

Le level design permet plus de liberté et on a moins l’impression d’être dans un corridor, plusieurs chemin nous étant proposés. A noter aussi qu’on nous propose de customiser ses armes mais qu’en partant avec celles par défaut on s’en sort très bien aussi.

Et là j’ai encore rien dit des modes multi et zombie, alors que 95% des gens se seront rué sur Black Ops 2 pour eux. Honnêtement, soit vous cherchez du multijoueur et le jeu vous offrira tout ce que vous souhaitez (sauf des serveurs dédiés…), avec de nombreux modes intéressants et vous pouvez y aller les yeux fermés, soit vous n’aimez pas le multi et du coup… qu’est-ce que vous faites encore là?

Ni complétement une révolution, ni une simple mise à jour, Black Ops 2 nous rempli l’estomac sans flatter le palais.

Note: 6 viseurs ACOG sur 10

Il faut reconfigurer ses touches pour chacun des trois modes de jeu, un peu relou.

Il faut reconfigurer ses touches pour chacun des trois modes de jeu, un peu relou.

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 PS: Petit rappel, le jeu est classifié 18+. De nombreuses scènes de la campagne sont plutôt crues.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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