C’était green comment? Green! Super Green! [Cities Skylines: Green Cities, PC]

Construire une ville, regarder des voitures, des piétons, des bus et des trains arpenter ses artères. « Fine-tunner«  la moindre piste cyclable. S’en occuper avec amour. Et finalement décider que cette cité n’est pas si aboutie. Tout détruire à coup de tsunami. Recommencer. Cette activité est la chose la plus cool du monde (avec le fenouil).

Cities Skylines doit être, avec Europa Universalis IV (& Hearthstone dans le bus), le jeu sur lequel j’ai passé le plus de temps ces dernières années. C’est, et de loin, ce qui se fait de mieux actuellement comme city builder. Je l’avais d’ailleurs testé à l’époque.

Depuis, Paradox et Colossal Order ont respecté le plan de vol que leurs productions savent si bien suivre. On y trouve deux points principaux :

  • Une ouverture phénoménale aux mods des joueurs.
  • Des DLC qui sortent régulièrement, assortis d’une mise à jour gratuite du jeu qui ajoute du contenu original, ne pouvant, généralement, pas être fait par mod.

Il est important de noter que le deuxième point renforce directement le premier, en offrant, dès la sortie, de nouvelles possibilités aux moddeurs. Exemple : les développeurs ajoutent des bâtiments qu’on peut construire sur l’eau (pilotis, purificateur d’eau) et le jeu se met ensuite à supporter presque n’importe quelle construction sur l’eau. Corollaire, pleins de mods déclinant cette nouveauté fleurissent sur Steam. On observe un véritable cercle vertueux : plus de contenu (gratuit) génère plus de contenu gratuit ! Yabadabadou !

Pourquoi?

Immeuble super green.

Immeubles super green!

Alors pourquoi acheter les mods me direz-vous ? Eh bien chère Ginette, pour deux raisons toutes simples [NDFounet: Zyvon aime les puces] :

  • Le contenu des DLC offrent quand même des trucs originaux (jouer des scénarios, moyen de transport exclusif, etc).
  • C’est un moyen de soutenir le studio et l’éditeur. Le jeu est sorti à 25 euros et bénéficie d’un suivi exemplaire. Acheter des DLC permet de remettre du fuel dans le moteur de création qu’est cette magnifique usine à bonheur digne de Willy Wonka.

J’en fais trop ? Oui peut-être… mais que voulez-vous, c’est un modèle sain pour un jeu aux petits ognons. Ça fait rudement plaisir et je participe avec joie à leur labeur en leur donnant ma petite obole (lors des soldes Steam, faut pas déconner non plus).

Vous l’avez compris, car vous êtes de brillants lecteurs, la sortie de Green Cities est le prétexte idéal pour faire une review général de cette politique de DLC et de parler également de tous les autres déjà sortis jusqu’ici.

Un petit quartier bobo propre et vert.

Un petit quartier bobo propre et vert.

DLC ?

Allé, pour la forme et pour le même prix, je vous offre ci-dessous, une liste presque exhaustive des DLC disponibles, assortie d’un petit commentaire et d’un avis. Ensuite on fera un topo un poil plus long sur Green Cities.

Notez que je ne parle ici que de vrais DLC à contenu. Ils en existent d’autres (genre ajout de stades ou de salles de concerts), mais ceux-ci sont hautement dispensables. A réserver aux fanboys absolus (genre pire que moi) ou aux ultra-riches qui ne savent pas quoi faire de leurs sous (genre pire que moi aussi).

  • After Dark: spécialisation de quartiers commerciaux (loisirs nocturnes, casinos). Nouveaux bâtiments (prisons, pistes cyclable…). La mise à jour gratuite a été très bonne (cycle nuit/jour et variation du trafic en conséquence). Le DLC reste correct mais dispensable.
  • SnowFall: ajout des trams et surtout de cartes (dans le sens de « map ») hivernales dans lesquelles il faut gérer la température et les chutes de neige. On se retrouve donc à vérifier le chauffage de l’eau, des bâtiments et le déneigement des routes. DLC très sympa mais à mon avis optionnel.
  • Natural Disaster: option indissociable du genre depuis les débuts de Sim City, la destruction de sa ville par des tornades et autres tsunamis rejoint enfin l’équipe Cities Skylines à l’occasion du mercato des DLC. En plus de cette foire à l’apocalypse, Natural Disaster ajoute tout un tas de services publics pour gérer lesdites catastrophes : hélicoptères des pompiers, bunkers, camions de pompage en cas d’inondation, etc. Encore une fois, chouette DLC mais à réserver aux intéressés.
  • Mass Transit: ajout d’une grosse quantité de moyen de transport public : dirigeable, télécabine, monorail, ferry. Mais surtout on y trouve la possibilité de gérer finement les carrefours (feux, stop…) et amélioration du pathfinding des véhicules. Le meilleur de DLC jusqu’à Green Cities. Pour moi, un must have.

L’objet du délit

Et Green Cities alors ? Et bien mes cocolets d’amour, on suit la courbe de progression de qualité des DLC présentés ci-dessus. On en tient un costaud, avec comme d’habitude un certain nombre d’ajouts qui magnifient le gameplay, sans pour autant mettre en péril l’ensemble. En gros, l’idée derrière Green Cities, c’est de pouvoir faire des quartiers abritant des hipsters, des bobos et autres hippies. À nous les écoles communautaires et autres lycées d’art, les zones commerciales dédiées aux produits bios, locaux et équitables, les maisons auto-suffisantes et les voitures électriques.

C’est bien foutu, équilibré et sympathiquement moqueur. C’est assorti de nouvelles politiques de zone. De nouveaux moyens de gestion des déchets et de l’eau sont proposés. Tout est plus vert, plus propre et… plus cher ! Bref, ça ajoute des nouvelles possibilités de spécialisations de quartier dans ses villes. On tient une fort belle brique de cette belle bâtisse qu’est Cities Skylines. Perso, ça m’a fait rechuter et je ne compte plus mes heures pour recréer la ville de mes rêve (pour la 526ème fois parce que c’est jamais parfait, m’voyez). Conclusion: vous aimez les city builder ? Achetez Cities Skylines ! Vous avez le jeu ? Achetez Green Cities… au moment des soldes Steam parce que c’est comme ça que doit être acheté un DLC. C’est Green ?

Fanboy/10

Café torréfié sur place avec des grains de provenance biologique ecoresponsable.

Café torréfié sur place avec des grains de provenance biologique ecoresponsable certifiée. « J’écris votre nom sur votre gobelet en plastique? »

Con sol?

Note : ah, juste une petite remarque à propos de la version console du jeu (Xbox One et PS4). Des bruits de couloirs de plus en plus insistant à propos du portage des DLC se font entendre. Ces derniers ne sortent pas en même temps pour des raisons techniques (…).  Parent pauvre la console ? Oui et non. Il se dit que les contrôles et l’interface sont exemplaires pour de telles configurations. Et que le jeu tient vraiment la route sur la Boite X Un de Fenêtres et la Jouegare Quatre d’Ensoleillé. M’enfin bref, j’dis ça pour les tiers-mondistes du canap’ hein. Perso, il est hors de question de profiter de ce bijou ailleurs qu’à mon bureau sur ma machine de guerre. Et je ne dis pas ça parce qu’il passe Wall-E sur la TV du salon #faitesdesgaminsquildisait.

Les bobos écolos roulent en voitures éléctriques. Et qui dit voiture éléctrique dit... Edison

Les bobos écolos roulent en voitures électriques. Et qui dit voiture électrique dit… Edison 🙂

Author: Zyvon

Élevé à la dure par des parents aux penchants amish, hermétiques à la technologie, l’accès aux jeux vidéo n’a pas été facile pour Zyvon. C’est en utilisant l’argent de sa bar-mitzvah, reçu lors de sa première communion, qu’il s’acheta lui-même un ticket pour les mondes diaboliques de la perversion sous la forme d’une Megadrive. #TeamSonic. Malheureusement, il vécu la crucifixion du hérisson bleu comme une trahison et renonça à jamais aux consoles, pour rejoindre les rangs bénis et accueillant de la glorieuse “PC Master Race”, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. Son éducation sévère mais néanmoins rustique, lui a donné le gout des choses bien faites et faites jusqu’au bout. Zyvon est dur mais juste mais dur.

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