Les licences exclusives à un type de consoles se font de plus en plus rares. Pourtant, Sony comme Microsoft bénéficient chacun de leur saga « GoW ». God of War pour la Playstation3 et Gears of War pour la Xbox360. Un opus des deux séries sort justement en ce moment sous forme de chapitres relatant les événements antérieurs aux premiers épisodes.
Le jeu de tir à la troisième personne Gears of War : Judgment (GoW: J) nous invite à découvrir les incidents précédant l’invasion par les locustes, extra-terrestre belliqueux, de la planète de nos militaires de l’espace musclés. Un style narratif particulièrement intéressant représente la principale nouveauté de cet opus. En effet, nos quatre héros sont traînés en cours martiale et chacun devra présenter sa version des faits. Le joueur est donc amené à choisir s’il souhaite raconter la version officielle ou officieuse. Les scènes de jeu seront alors modifiées en fonction, ajoutant des difficultés ou des bonus.
De son côté, le « beat’em all » God of War: Ascension(GoW: A) revient sur le parcours vengeur du spartiate Kratos, en colère après le meurtre de sa famille orchestré par Arès en personne. Nous retrouvons alors les combats épiques contre des ennemis colossaux qui ont fait le succès de la franchise. L’univers de la mythologie grecque reste propice à opposer tout un bestiaire aux coups ravageurs du guerrier. Kratos n’est pas content et tout le monde déguste, pas de pitié, pas de compromis!
Ce n’est pas un hasard si les deux jeux sortent en simultané mais il est plus intéressant de remarquer que chacun tend à lorgner chez l’autre. Ainsi, GoW: Jse permet d’emprunter le principe de scores à atteindre à la fin de chaque mission à GoW: A, qui s’affuble, à son tour, d’un mode multi-joueurs, jusqu’alors, apanage des joueurs Xbox. En somme, nous pouvons adresser les mêmes critiques à ces deux jeux : les habitués des séries retrouveront vite leurs marques mais rien de vraiment original à déclarer, les paternes « avance-repousse cette vague d’ennemis-avance » « tape-avance-tap » se répètent d’ailleurs un peu trop. Tous deux remplissent bien leurs cahiers des charges, illustrés par des graphismes, qui sans être vilains, n’apportent pas de révolution. A recommander, mais surtout pour les fans donc.
Notes:
God of War (Mush)
Gears of War (Founet)
J’ai jamais joué à un Gears of War: 7 grosses pétoires sur 10
Je connais les prénoms, l’adresse et la pointure de chacun des héros de la saga: 6 grosses pétoires sur 10