Vroooooooom, vroooooom, vrooooom. Voilà ce qu’il me restait de neurones lorsque je suis arrivé pour tester Test Drive Unlimited Solar Crown. Un jeu, non pas de course, mais de lifestyle, nous dit-on. Il y aurait tellement à critiquer sur cette idée. Entre les sims, le jeu de bagnole et l’enjeu de capitaliser sur la frustration du quidam à ne pas avoir réussi dans le libre-marché pour se payer ces mêmes bagnoles. Bref. Moi j’ai quand même envie de conduire une dodge viper qui fait du bruit, alors j’essaie.
REWIND (retour à l’article précédent).
Niels Coueffe, notre interlocuteur producteur chez Kylotonn, nous vend très bien le jeu, très impliqué et enthousiaste sur son produit. J’avoue avoir passé un très bon moment à discuter, en apprendre sur les rouages de la conception d’un jeu tel que Test Drive Unlimited Solar Crown. Rouages que je ne pourrai malheureusement pas dévoiler ici sous peine d’être tué par le FBI, ou la NSA, ou juste Niels. Mais disons que travailler dans un domaine avec beaucoup de licences importantes n’a pas l’air des plus faciles. Cela nous rend, le chef et moi, d’autant plus intrigués par le produit.
Je m’essaie donc vite fait au « lifestyle » en conduisant une lambo dans les rues de Hong Kong. Le lifestyle veut dire qu’on peut aller en boite de nuit, avoir un garage, et trainer en ville. Sims je vous dis. D’ailleurs on nous explique qu’un effort particulier a été mis sur la reproduction de la ville de Hong Kong pour le jeu. Là aussi beaucoup de boulot de développement. Et rien de spécial à dire, par contre, sur les 30 minutes de jeu. Les graphismes ne sont pas éblouissants, là où j’ai souvent aimé jouer à des jeux de courses (Grand Tourismo à l’époque) notamment pour leur fidélité graphique ahurissante. Rien de vraiment bluffant ici. Si ce n’est la reconstitution des intérieurs des voitures qui semble intéressante, ainsi que l’effet, pour le coup très bluffant celui-ci, du reflet des immeubles alentours sur la carrosserie de la voiture en temps réel.
La conduite elle-même, idem, rien de spécial. Je n’ai pas été captivé durant ces 30 minutes, mais je n’étais pas dans une course donc c’était dur à dire. Je me baladais sans but dans les rues de Hong Kong. Rien de particulier j’avoue, sympa, pas ultra nerveux non plus. Plutôt sur le versant fun que dans la simulation. Mais pas fun au point d’un Burnout ou NFS Underground. A voir lors des courses.
Avant d’écrire ce compte rendu de la démo de la Gamescom, j’ai été voir la réception du jeu à sa sortie, désormais actée. Eh ben, c’est pas jojo. Voir pas jojo du tout. A tester donc en démo avant (PS5, Xbox Series X et PC), malgré la sympathie de notre expérience sur le stand du jeu à la Gamescom.
Mon dernier test de la Gamescom avec Love Eternal
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