Forcément, à force de courir très vite dans les halles de la Gamescom, j’ai dû dépasser la barre des 88 miles à l’heure et je me retrouve dans le passé. J’entre dans le stand et on me présente un jeu au concept très intéressant, ça pourrait bien cartonner et changer la donne du genre d’infiltration!
Le temps d’essuyer mes lunettes, je me rends compte que je suis bien en cette bonne vieille année 2024 et que ce Commandos est en fait Commandos: Origins, présenté chez Kalypso, dans le fourmillant espace des jeux anglais. On y sert d’ailleurs de très bons biscuits et du thé, parce que les clichés c’est quand même bien. Mais revenons à nos petits soldats. Ce n’est plus Pyro Studio qui est à la barre, mais les Allemands de Claymore Game Studio dont il semblerait que ce soit le premier jeu. Le principe lui reste le même: pendant le Seconde Guerre mondiale, on dirige un groupe de six agents infiltrés, ayant chacun ses aptitudes utiles pour mener à bien des objectifs de sabotage, d’infiltration, etc.
Commandos: Origins racontera donc comment le groupe s’est formé, évidemment, et les personnages se débloqueront progressivement. La mission qui m’est présentée (un membre de l’équipe joue en m’explique) prend place sur une île regroupant des forces allemandes. Notre but est de faire sauter des bâtiments stratégiques. Bien entendu, on peut y arriver de plusieurs manières différentes, que ce soit en y posant des charges explosives ou en sabotant les canons DCA, ouvrant la possibilité à une frappe aérienne. Ayant joué aux premiers épisodes à l’époque, je suis terrain conquis et je retrouve avec plaisir cet environnement connu. Mon guide me précise également qu’il faut compter 2 à 3 heures pour arriver au bout de chaque mission.
Mais on n’est plus en 1998 (aouch) et il est nécessaire de moderniser certaines approches. Les contrôles ont été améliorés pour faciliter l’entrée en matière pour les nouveaux joueurs. Un indicateur d’alarme a été ajouté qui s’activera si on est repéré trois fois par l’ennemi. Des outils pourront être récupérés sur place et une pause active permet de réfléchir sans risque que « nos p’tits gars » soient vus. Chacun d’entre eux sera plus spécifique. On retrouve les compétences de l’époque, mais elles ne seront plus partagées. Les corps pourront être ramassés automatiquement pour les cacher plus vite. L’intérieur des bâtiments sera accessible et visible, avec une vue montrant aussi l’extérieur, permettant une meilleure planification de la prochaine action.
Cerise sur la gâteau, Commandos: Origins sera jouable à deux en coopération, en ligne ou localement. J’ai encore demandé à mon sergent instructeur s’il avait été facile de récupérer la licence pour travailler dessus. Il m’a répondu en souriant qu’il ne pouvait pas parler de ça. Il a ensuite fait un signe de la tête et je me suis retrouvé avec une cagoule sur la tête. Tandis que je sentais qu’on me trainait hors du stand, je l’ai entendu me crier que la sortie est prévue encore cette année sur Xbox Series X|S, Xbox One (et dans le Game Pass), PS4, PS5 et PC.
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