Troisième rendez-vous chez Nacon et l’un de mes tout derniers de cette Gamescom 2023. On espère toujours finir en beauté et se dire « Génial ce titre, c’était top ». Le risque de déception est souvent assez fort. Mais heureusement pas cette année puisque je suis tombé sur l’excellent Gangs of Sherwood.
Dans Gangs of Sherwood, on incarne Robin, Marianne, Frère Tuck ou Petit Jean, des noms qui devraient vous évoquer quelque chose. Chacun des personnages dispose d’attaques, d’habilités et de mécaniques uniques et peuvent effectuer des combos particuliers. Jouable en coopération jusqu’à quatre, le groupe ne pouvant être composé de deux Robin ou de trois Frère Tuck, l’interactivité entre les classes et la possibilité de choisir ses quelques pouvoirs spéciaux afin de créer des moments « cool » rendent Gangs of Sherwood très fun. Le jeu se découpe en trois phases successives : après avoir choisi son personnage, on réalise une mission consistant à avancer sur une carte, dégommer des ennemis en faisant un maximum de points jusqu’au boss final. Simple et efficace.
Après une rapide présentation sans fioriture, quelques explications sur le système de combat, nerf du jeu, et me voilà manette en main à incarner Frère Tuck, sorte de tank et soigneur du groupe, prêt à tout dégommer. On réalise assez vite que le système de combat est similaire à Devil May Cry : faire des combos est naturel, et on récolte de l’or pour augmenter de niveau. Aucun véritable objet, pas de loot à proprement parler ne viennent entacher l’expérience, on se laisse simplement guider par l’environnement pour avancer, on sauve la veuve et l’orphelin quand il le faut et on s’en prend aux méchants en leur explosant la tronche à coup de gros marteau. Subtil dans ses mécaniques, le titre développé par Appeal Studios renferme une véritable palette de possibilités et de combos à exécuter. Par exemple, on appuie trois fois sur une attaque rapide et une attaque lourde, ou on maintient l’attaque rapide enfoncée pour envoyer une onde de choc etc. Sachant que chaque personnage se joue différemment, cela donne une profondeur bienvenue. Mobile, pouvant dasher, esquiver et interrompre une attaque en cours, les personnages se déplacent rapidement, rendant l’action nerveuse. J’aurais aimé un peu plus d’ennemis à gérer plutôt que de devoir simplement attaquer trois voire quatre monstres, mais apparemment dans les modes de difficultés plus élevés, les combats sont effectivement plus complexes. Quelques secrets se découvrent en fonction du personnage que l’on joue et l’or récolté permet de gagner des niveaux ou de renforcer sa réputation auprès du Gang afin de débloquer de nouvelles habilités. Une structure classique, mais qui fonctionne très bien et qui permet surtout de ne pas trop se focaliser sur des aspects externes aux mécaniques.
Prévu pour le 19 octobre prochain, Gangs of Sherwood promet d’être un titre intéressant, sans forcément avec de grandes prétentions, mais en s’assurant d’avoir une complexité suffisamment fine pour qu’on s’y intéresse plus d’une session. À n’en pas douter un titre qu’on fera entre copains.
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