J’aime bien dire « sortir de sa zone de confort », juste pour le plaisir d’imaginer Cygurd avaler son café de travers. Est-ce une grosse prise de risque pour Don’t Nod de s’essayer à quelque chose d’un peu différent avec plus d’action?
S’il est vrai que les dernières productions Don’t Nod n’avaient pas de gameplay très « nerveux », c’est l’équipe derrière Vampyr qui est aux commandes de Banishers. Si j’ai bien compris, car notre arrivée était un peu précipitée, dans ce jeu d’action à la troisième personne, on incarne une sorte de trappeur qui ne chasse pas que des ratons laveurs pour s’en faire des casquettes, mais également de l’esprit torturé pour les renvoyer dans l’au-delà (« to banish »). Mais pas uniquement, puisqu’on alterne avec sa compagne qui a pris le fait de ne pas être matérialiste un peu trop au pied de la lettre. Elle se trouve donc sur un autre plan et utilise une forme spectrale.
Nos deux chasseurs de fantômes sont alors mandatés en 1605 pour libérer la région de New Eden d’une puissante malédiction. Notre heure d’essai s’est divisée en plusieurs phases. Une première d’exploration, dans un monde fermé proposant néanmoins différents chemins à parcourir. Puis nous avons quitté la forêt typique nord-américaine pour entrer dans une mine. Dans ce que je qualifierais de deuxième phase, c’est notre intellect qui a été mis à l’épreuve pour en trouver la sortie. Différents outils ou compétences ont été nécessaires pour revoir la lumière de la sortie (même si c’était la nuit). Puis finalement, une phase de bosse. Maudit Nicolas.
Nicolas c’est le prénom du boss que j’ai dû affronter, car Meteora avait eu la bonne idée de me passer la manette à mi-chemin de la grotte. On partage chez Semper Ludo. Je me suis donc retrouvé face à cet ennemi retors qui a surtout tenté de faire des dégâts à mon ego. « J’essaie une dernière fois et après on y va », disais-je à ce Meteora hilare derrière moi. « Là, ça compte pas, je suis mort en moins de deux minutes ». « Oui, oui, je sais qu’on a un train à prendre pour rentrer en Suisse, mais c’est Nicolas, y veut pas là ».
Je n’y suis pas arrivé. On n’est pas dans le « Dark Souls de Don’t Nod », ressaisissez-vous. Mais c’est pas si évident pour autant. Passer d’un personnage à l’autre ou d’une arme/compétence, tout en esquivant au bon rythme, m’a semblé manquer un poil de fluidité. Mettons ça sur les conditions de test, pour le moment. Pendant que je regardais mon collègue jouer, j’ai eu le loisir de scruter les décors, qui retranscrivent très bien l’ambiance sauvage de la région.
On a pas vraiment eu l’occasion de le voir en action dans cette démo de Banishers, mais il semblerait que les choix dans certaines situations aient des conséquences pour la suite. On est quand même pas chez Don’t Nod pour rien. Tout comme la gestion de son inventaire et de ses compétences. En gros, il nous manque un peu de background pour se faire une idée plus précise. Mais l’intérêt est là, et on vous en dira plus en novembre. Dès que j’aurais remis la main sur ma veste à franges sur les bras.
Sortie prévue le 07 novembre sur PC, Xbox Series X|S et PS5.
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