Gamescom 2019 – Trifox

Il paraît que les minorités ethniques ne sont pas assez représentées dans les jeux vidéo. Les développeurs de chez Glowfish Interactive ont choisi les renards et les crabes. Recette gagnante ?

Le petit studio belge planche depuis quelques années déjà sur un successeur spirituel de Crash Bandicoot. Dans cet action platformer, on dirige l’un des trois renards pour se frayer un chemin à travers des niveaux richement décorés. N’en sachant pas plus sur le scénario, je me suis contenté de taper sur tous les crustacés croisant ma route.

Le hub entre chaque niveau permet de sélectionner quel goupil partira à l’aventure et d’équiper ses différentes capacités. Selon son style de jeu ou le stage à venir, on pourra choisir entre un guerrier pour des attaques de mêlée, un mage pour des attaques plus larges et distantes ou un ingénieur qui peut ériger des palissades ou des tourelles. Il va de soi que l’ingénieur est très supérieur aux autres, comme dans la vraie vie. Les capacités à choix correspondent à différentes techniques que l’on peut utiliser une jauge qui se recharge régulièrement.

Le level design semble bien équilibré, avec des zones qui alternent exploration pour des bonus et courts combats dans des environnements plus ou moins exigus. On peut diriger le mouvement du renard avec un stick et la direction des attaques de l’autre, ce qui permet d’anticiper ses actions ou simplement de battre en retraite efficacement. La panoplie d’actions permet une bonne inventivité durant les combats, mais est également utile pour atteindre certaines zones cachées. Pourquoi trois renards ? Qui sont ces tourteaux monstrueux ? Je n’en sais rien, mais Trifox m’a laissé l’impression d’être sur une bonne lancée.

Sortie prévue au printemps 2020, sur PC et consoles.

Author: Vertigo

Un jour de départ à la Gamescom, une gastro foudroyante avait terrassé pratiquement l’ensemble de la rédaction de Semper Ludo. C’est donc sur un quai de gare que fût recruté Vertigo, à titre de stagiaire porte-gobelet. Il aurait pu s’appeler Augustin, mais non. Le pérégrin sillonnait la région, à pied nus, bien dans ses baskets, en quête d’une pauvre âme à soulager d’un fardeau, d’un prochain à aider ou d’une veuve à dés-éplorer. Sa 3DS ne quitte jamais sa poche et il est doté d’une connaissance de la culture japonaise éclairée et d’une sagesse mystique lorsqu’il s’agit de refuser les petits fours d’un éditeur véreux (ceux aux anchois). Il boxe dans la catégorie Nintendo depuis la NES, mais ne rechigne pas à tâter du PC et sait lire dans les étoiles les mouvements de ses adversaires sur Towerfall. Vertigo a ainsi embrassé (avec la langue) la cause semperludienne et a su prouver sa valeur en gagnant ses galons de chroniqueur. Certaines rumeurs et Paris Match affirment qu’il est capable de parler aux yoshis les soirs de pleines lunes et qu’il les rejoindra lorsque le moment sera venu. En attendant, on lui demande juste de rendre ses textes.

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