Mon seul jeu en VR de la Gamescom ne m’a pas fait vomir, ce qui est en soi une réussite. Rendez-vous chez Sony, puis, une calibration et un temps de chargement interminable plus tard, me voici dans la peau — ou plutôt l’armure — de Tony Stark, le plus fort des Vengeurs.
Sans autre forme de procès, me voilà propulsé dans le tuto, où j’apprends justement à me propulser. La gestion du vol par les paumes est un peu déstabilisante au début, mais la prise en main se fait assez rapidement. Un petit slalom pour commencer. Le PSVR est assez réactif pour que le champ de vision suive bien mes mouvements de tête. Viennent ensuite l’instruction au tir et l’entraînement au coup de poing volant. J’ai l’impression que j’ai presque fait le tour du jeu, ou en tout cas de la démo.
Il est temps de passer à la pratique en explosant quelques drones qui viennent voler trop près de la villa Stark. Les choses se corsent lorsqu’il faut à la fois tirer sur les robots avec une main et voler avec l’autre. Les câbles du PSVR ont tendance à vite s’emmêler lors des poursuites. Pas facile non plus de garder l’équilibre en cherchant des cibles qui peuvent se trouver n’importe où autour.
Comme la plupart des titres en VR, Iron Man VR ressemble davantage à une vitrine qu’à un vrai jeu. L’action est assez immersive et c’est marrant de faire péter des machins en plein vol, mais après vingt minutes, j’ai envie de passer à autre chose. Je pense que ce jeu peut avoir de l’attrait grâce à l’univers Marvel, mais il ne justifie en tout cas pas l’achat du kit VR.
Sortie avant la fin d’année sur PS4