Gamescom 2018 – The Sojourn

Paf, tu commences le matin par te triturer le ciboulot avec des puzzles multidimensionnels, ayant comme thématique la condition de l’homme. Tu le sens, là, ton cerveau qui peine à démarrer ? Tu veux pas un bircher plutôt ? Non non, on reprend une tranche de Sojourn à tremper dans son café.

C’est plus une recette à la chicorée, qui mélange des trucs qui goutent connu, mais donnent une combinaison non moins goutue (je n’ai pas dit « chatoyante et sucrée »). Production britannique (Shifting Tides), éditée par des Hollandais (Iceberg Interactive), Sojourn nous fait progresser en parallèle à la vie d’un homme. Le développeur m’explique que nous naissons, vivons et mourrons tous en ayant expérimenté des tas de choses. Jusque-là, je ne peux qu’être d’accord avec lui et le responsable presse d’Iceberg qui hoche de la tête de manière satisfaite aussi. En vue à la première personne, j’avance dans un grand hall et une statue d’un couple portant un bébé se matérialise. Deux lumières apparaissent et se lancent à travers une porte en dansant. Je les suis et plus j’avance, plus les décors s’assemblent autour de moi. J’arrive dans une deuxième salle et découvre une statue représentant les parents tenant leur enfant par la main, etc.

The Sojourn plateformes

Le contexte de Sojourn m’échappe encore pas mal. Je pense qu’il faut expérimenter le jeu dans son ensemble pour comprendre son message. Un peu comme The Witness (ou pas…). Ce dernier se retrouve parmi les saveurs connues, tout comme Portal ou Talos Principle. C’est un puzzle game quoi.

The Sojourn chateau

 

Malgré l’heure bien matinale, j’ai apprécié me triturer les méninges pour déplacer des statues et réfléchir à quel portail emprunter pour que la réalité se modifie et qu’un pont apparaisse là où il n’y avait que le vide auparavant. Un titre à suivre de près, dont la sortie est prévue en 2019 car pour le moment, c’était quand même assez abstrait. Je n’ai pu qu’effleurer la surface des mécaniques de puzzle qui se combinent ensuite pour en former des centaines différentes, d’après le bienveillant responsable presse. C’est donc probablement dans cette potentielle diversité à venir qu’on pourra mesurer tout le pouvoir de captation de Sojourn. Et si j’ai bien aimé, ça n’a rien à voir avec le fait que les deux comparses ont applaudi mes capacités cognitives, rien du tout.

Prévu sur PC, Xbox One et PS4.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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