Gamescom 2018 – Space Hulk Tactics

« Personne n’a réussi à terminer la démo. Nous sommes jeudi, il est 15h00. Ce sera ma dernière session de la Gamescom. Tous les espoirs reposent donc sur vous. » C’est avec ces mots rassurants que m’accueille Ben Barrett, chef de produit sur Space Hulk Tactics. J’ai pas du tout la pression.

Gamesworkshop continue de distribuer sa licence Warhammer 40’000 par palettes. Cette fois, c’est un jeu inspiré d’un jeu de plateau de stratégie rigoureux. Space Hulk, version table, met en scène une escouade de Space Marines explorant un vaisseau abandonné (un susmentionné Space Hulk), à la recherche de ressources ou d’une bombe à désamorcer. C’est ce dernier type d’objectif que je devais atteindre dans la démo qui m’était proposée.

Cinq marines en armure lourde à disposition, je les déplace en tour par tour. Chaque action coûte des points d’action et une fois ceux-ci dépensés, le tour passe à l’ennemi. Il faut penser aux moindres détails, jusqu’à l’orientation du soldat. Leurs armures sont tellement massives que même pivoter sur soi-même demande de l’énergie. Après les premiers tours, les ennemis débarquent. En l’occurrence, il s’agissait de saloperies extra-terrestres, gluantes et vicieuses, les Genestealers. En fonction de mes placements d’unités préalables, je peux tenter de me défendre, me déplacer, attaquer, utiliser des cartes de renforcement (bonus de couverture, ou de visée, par exemple, tirées aléatoirement – mais pas de micro transaction, m’assure-t-on). Bien entendu, je n’ai jamais réussi à dépasser le deuxième corridor. Et j’ai essayé cinq fois.

Space Hulk Tactics combat

Space Hulk Tactics est ultra complet. Si la peinture des figurines Gamesworkshop souffre toujours de la réputation d’activité pour nerd, c’est à eux que s’adresse cette nouvelle production du studio Cyanide, indéniablement. Le niveau de personnalisation et de gestion des détails respire l’exhaustivité et le rigorisme. Le jeu bénéficie également de la particularité de proposer une deuxième campagne solo, dans laquelle on incarne les toujours dégueu Genestealers. L’éditeur de niveau permet aussi de pousser le vice très loin, mais de manière très intuitive. La partie stratégie, en revanche, c’est pas du tout cuit. Notamment, dû au fait que toutes les actions entreprises dépendent de statistiques et de « lancer de dés ». Probablement que des mécaniques m’ont échappé, puisqu’il n’est jamais possible de tout saisir d’un jeu en situation de test de Gamescom. J’ai vu la déception dans le regard de mon hôte. Désolé Ben, je ne serai pas l’élu de ton salon. Mais je ne manquerais pas de toucher un mot ou deux à propose de ton jeu aux passionnés de stratégies de la rédaction. Semper Fi, Marine.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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