Gamescom 2018 – MARS

On n’a pas fait gaffe, avec Jorris de Fellowsheep, mais à un moment donné, on a emprunté un vortex temporel en entrant sur le stand de PDP et on s’est retrouvé dans les années 90. On nous a collé dans les mains un flingue en plastique, en nous intimant l’ordre de tirer à tout va pour dézinguer des trucs sur un écran. On venait de mettre les pieds dans l’univers de MARS. Quelqu’un aurait vu mes Air Max ?

Pour ceux qui ont raté les présentations, PDP est un constructeur de matériel et gadget en tout genre. Ceux-ci ont décidé de remettre au goût du jour ce vieux principe de l’écran sur lequel il faut tirer. Et ça « déchire grave », comme on disait à l’époque. Vous qui avez vécu des traumatismes sur ce put*** de canard qui ne voulait pas tomber dans Duck Hunt sur NES (même avec le Zapper collé contre la télévision), ou qui avez claqué tout votre argent de poche dans une borne Time Crisis, vous savez. Et nous, on s’est pris au jeu !

 

Qubits Quest

Première expérience avec ce jeu plutôt « familial », dans lequel on tire sur les éléments du décor (à peu près tout est destructible), ou sur des méchants robots-aliens qui en veulent à notre chien-robot-pas-alien. Le bouton à l’arrière du pistolet permet de faire sauter le cabot, dans des phases de plateformes très simplistes. De manière assez classique, on peut ramasser des améliorations pour son arme, à utiliser contre un boss, par exemple. Les décors et les animations des ennemis créent une ambiance bon-enfant, mais suffisamment dynamique pour que la sauce prenne.

Qubits Quest rue

Voyage of the Dead

Nous sommes ensuite passés au niveau supérieur, à l’étage « jeux pour grands enfants ». Au revoir le petit toutou et bonjour les zombies qui explosent quand on leur tire dans la tête. Même si l’atmosphère reste assez second degré et loufoque, Voyage of the Dead ne s’adresse pas au même public, preuve en est le taux d’hémoglobine à l’écran et la possibilité de « malencontreusement » atteindre les otages aux prises avec les morts-vivants. L’action prend place dans un bateau et les différents tableaux de ce « rail-shooter » fourmillent de détails à observer… ou à exploser.

 Voyage of the dead zombies

Et la technique ?

Le système est hyper efficace. La caméra n’est pas placée sous l’écran en face des joueurs, mais à côté d’eux, ce qui permettrait (théoriquement) de jouer aussi bien sur un beamer. La précision de la visée est renforcée par le fait que le dispositif détecte les coins de l’écran, tissant alors un réseau captant les faisceaux infrarouges. La sortie est prévue pour février 2019, avec ces deux premiers jeux, avant que d’autres ne les rejoignent, si tout va bien. Hop, on a encore une info concernant le prix annoncé : environ 80 CHF pour la caméra, un pistolet et les deux jeux. Comptez environ 30 CHF pour le second revolver (ça pique un peu plus si on veut jouer à quatre). Tout ça nous a donné envie de retrouver nos pogs, ça va « être trop de la bombe de balle ».

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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