Gamescom 2017: Need for Speed Payback & Star Wars: Battlefront 2

Ah si seulement j’avais pu finir tous mes articles concernant la Gamescom avant de partir en vacances. Je ne serais pas obligé de taper ces lignes dans un bar louche, à l’arrière d’un ferry plein de vieux qui s’apprêtent à jouer au Bingo. Je peux vous dire que c’est du lourd, mais leur calme stoïcien dépeint fortement avec l’ambiance survitaminée de Need for Speed Payback ou celle intersidérale de Battlefront 2 dont je dois vous parler maintenant.

Need for Speed Payback

Cette année notre incursion chez EA a été plutôt courte. Désolé mais on a fait l’impasse sur FIFA18, Madden 18 et le pack Chien & Chats pour Les Sims 4. On s’est donc contenté des grosses cylindrées, spatiale ou terrestre. Commençons par cette dernière catégorie. Nous avons eu la possibilité de refaire la mission présentée lors du dernier E3. Au volant d’une rugissante on doit rattraper un camion transportant une voiture de luxe à travers le désert. N’étant pas du tout un fan de voitures, ni de jeu de simulation, j’aime bien quand on scénarise le fait de rouler à 300 km/h. Là on est dans du nanars pur et dur, mais pourquoi pas, on surfe sur la vague Fast and Furious (avec un casting vocal catastrophique), ça fait des fois du bien de débrancher son cerveau. La conduite est fluide, l’impression de vitesse est plutôt grisante et colle bien à l’ambiance: on dérape, on met la nitro, on zig-zag entre les voitures. Puis les vilains-pas-beau arrivent dans leur caisse « noire méchant » de série et il faut les éliminer façon auto-tamponneuse, jusqu’à ce que leur barre de vie se vide et qu’une animation « ralentit Michael Bay » ne les montre se retourner dans un éclat d’explosion et un fracas de tôle. YEAH, FUCK, C’EST COOL! … Les deux premières fois. Après, exactement comme je le craignais dans la vidéo, ça devient répétitif et surtout ça casse complètement le rythme et l’action de la course. Si ma voiture se retrouvait dans le désert au moment de la destruction de l’adversaire, je me retrouve, poupouf, sur la route à pleine vitesse. J’espère qu’on pourra désactiver ça dans les options à venir. Visiblement, pas mal de monde se plaint de la même chose sur Internet. On peut espérer que cela change encore avant la sortie prévue le 10 novembre. On regrette également que le tout soit hyper-scripté. Impossible, par exemple de rattraper le camion sans avoir éliminé TOUS les ennemis. Ledit camion accélérera systématiquement à la même vitesse que nous quand on a tendance à le rattraper. Cocasse de voir ce type de véhicule sous stéroïde, mais dommage en terme d’immersion.


Star Wars: Battlefront 2

Exactement comme l’année dernière, la phase jouable consistait uniquement en une mission de pilotage. On choisi les rebelles ou l’Empire, le modèle de vaisseau et l’arme secondaire bonus que l’on pourra actionner ponctuellement, avant de rejoindre la bataille qui fait rage au dessus de croiseurs interstellaires. « PIOU PIOU PIOU », font les lasers. «  »VIIIIOUUUUU, font les chasseurs TIE. « BIOU PI BIBIOUUU » fait mon unité R2 lorsque je lui demande de faire des réparations d’urgence. « Bordel de contrôles à la con », font à l’unisson Jorris, M. Plouf et moi-même. Nous jouons sur PS4 (ou en tout cas avec des manettes de Sony…) et la manière dont sont répartis le tangage, le roulis et l’accélération est exactement la même que dans le Battlefront de l’année passée. On utilise donc toujours le stick de droite pour accélérer ce qui n’est toujours pas intuitif.  On note aussi que les objectifs sont toujours aussi peu clairs mais qu’ils évoluent en cours de mission (viser les boucliers d’un croiseur, protéger une corvette, abattre une cible particulière, etc.). D’un coin de l’oeil j’ai aperçu un sourire de Jorris qui me lance « hééé regarde, j’ai le Faucon Millenium, héhé ». C’est donc toujours aussi beau et toujours efficace pour titiller nos cordes de fan boy Star Wars. J’ai utilisé beaucoup de fois l’adverbe « toujours », car pour le moment il n’y a pas grand chose à dire de plus sur ce qui ressemble énormément à l’épisode précédent. On en attend plus de la campagne solo, qui n’était donc pas montrée. Écrite par l’auteur derrière Spec. Ops The Line, on peut espérer quelque chose qui sorte de l’ordinaire, même si je suis prêt à parier qu’à la deuxième mission, notre héroïne se rendra compte que le Nouvel Ordre, en fait, c’est rien que des méchants et cherchera rédemption. On en saura plus le 17 novembre. Dans la vidéo ci-dessous, c’est pas des images du jeu, mais l’idée est là.

https://www.youtube.com/watch?v=2CU0UxvJ9Rk

Ferry bingo

Cadeau

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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