Gamescom 2016: Endless Space 2, vers l’infini et au-delà!

Rude début de matinée pour moi, après avoir pété plus que de raison (allez lire mon article sur South Park), le contraste est violent quand je me retrouve dans la cabine plutôt luxueuse d’Amplitude Studios, en privé avec un développeur et un PR à l’allure de business man. Le second journaliste prévu au rendez-vous n’étant pas là, toute l’attention est pour moi et je compte fortement sur les viennoiseries à disposition pour me donner l’énergie nécessaire à absorber le flux d’information.

Comme son prédécesseur, Endless Space 2 est un jeu de stratégie au tour par tour, dont les mamelles sont l’exploration, l’expansion, l’exploitation et l’extermination, 4X pour les initiés. Développé par un studio fondé par des anciens d’Ubisoft, Endless Space 2 a bénéficié de presque trois ans de développement pour atteindre les exigences de ses créateurs et mûrir en complexité. Et la complexité, il y en a à la pelle vu le nombre de niveaux de gestion à disposition. Ça va pratiquement de la gestion des déchets verts d’Alderaan-les-Andouillettes, jusqu’à la déclaration de guerre à l’empire adverse qui contrôle la moitié de la galaxie. Différentes factions sont bien entendu disponibles, chacun ayant ses forces et faiblesse influant sur le style de jeu, mais tout le monde cherche à contrôler les systèmes planétaires rapportant le plus de « Dust », principale ressource de l’univers. Heureusement, un mode scanner permet d’avoir une vue d’ensemble de son empire et de repérer en priorité les zones problématiques (en aperçu sur leur site officiel) et la gestion des planètes peut-être déléguée – ce qui n’est évidemment pas une garantie de succès.

Endless Space 2

Le cosmos, ça claque

En plus de devoir décider du développement technologique, faire ses choix politiques et entraîner ses troupes, le leader doit aussi être à l’écoute de son peuple. Ce dernier ne le laissera peut-être pas atomiser la race voisine avec désinvolture et soumettra même ses propres requêtes sous forme de missions. Toutes les mécaniques des grands jeux de stratégie sont là, sous une carrosserie de tyran galactique, parce que l’espace c’est cool. La colonisation, comme les combats, se font en plusieurs étapes. On peut d’abord envoyer des troupes de reconnaissance évaluer la situation, puis décider de construire un avant-poste, puis une colonie. Pour les combats, le choix se fera entre conflit spatial ou affrontement au sol, sachant que l’impact direct sur la population ne sera pas le même. Mais dans tous les cas, on se contentera de dicter la stratégie, puis d’admirer la bataille depuis son trône, comme un bon despote. La stratégie des combats spatiaux se décide donc en avance, avec plusieurs scenarios simulés en fonction de la composition de la flotte ennemie. S’en suit une séquence cinématique générée sur le moment pour assister à sa domination ou sa défaite.

En somme, un gros jeu produit par un studio qui sait ce qu’il fait, mais tout de même réservé aux amateurs du genre. Sortie d’ici la fin de l’année sur PC. Comptez 6 à 10 heures pour une partie en solo, et je n’ai pas osé demander pour le mode multijoueur.

 

Author: Vertigo

Un jour de départ à la Gamescom, une gastro foudroyante avait terrassé pratiquement l’ensemble de la rédaction de Semper Ludo. C’est donc sur un quai de gare que fût recruté Vertigo, à titre de stagiaire porte-gobelet. Il aurait pu s’appeler Augustin, mais non. Le pérégrin sillonnait la région, à pied nus, bien dans ses baskets, en quête d’une pauvre âme à soulager d’un fardeau, d’un prochain à aider ou d’une veuve à dés-éplorer. Sa 3DS ne quitte jamais sa poche et il est doté d’une connaissance de la culture japonaise éclairée et d’une sagesse mystique lorsqu’il s’agit de refuser les petits fours d’un éditeur véreux (ceux aux anchois). Il boxe dans la catégorie Nintendo depuis la NES, mais ne rechigne pas à tâter du PC et sait lire dans les étoiles les mouvements de ses adversaires sur Towerfall. Vertigo a ainsi embrassé (avec la langue) la cause semperludienne et a su prouver sa valeur en gagnant ses galons de chroniqueur. Certaines rumeurs et Paris Match affirment qu’il est capable de parler aux yoshis les soirs de pleines lunes et qu’il les rejoindra lorsque le moment sera venu. En attendant, on lui demande juste de rendre ses textes.

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