Gamescom 2016: Embarquement immédiat pour Transport Fever (Urban Games)

Madame, j’vous jure, j’avais fait mes devoirs mais c’est mon tamanoir qui a mangé mon article! Non, j’ai pas recopié sur Fellowsheep.ch, j’ai emprunté, c’est pas pareil, pis ils étaient d’accord en plus.

Après le succès de Train Fever, le petit studio suisse, Urban Games, revient à la charge avec un nouveau titre proposant plus de variété et de véhicules generic viagra online.

Chaque année à la Gamescom il y a ce titre, celui qu’on sait qu’on ne va pas aimer, celui où on se demande comment on va réussir à tenir une discussion avec le développeur pendant toute la séance dédiée au jeu. Cette année je pensais que Transport Fever serait ce titre. Oh que j’avais tord ! C’est bête et ignorant que je me suis présenté chez Gambitious, m’attendant à voir un énième simulateur de transport qui comme les autres me serait incompréhensible. Ce qui m’a été présenté était un god game qui a rapidement su capter mon attention et enflammer mon intérêt.

Transport Fever se passe dans un univers où, effectivement, les transports ont pris le pouvoir et vous jouez le dieu des moyens de locomotion. Une région recouverte de villages et de points de ressources est à votre disposition et c’est à vous de décider quelle localité sera reliée à quelle ressource. Un village ayant un accès facile à des matériaux commencera à se développer tout seul et construira de nouveaux bâtiments le long de vos routes. Ainsi, vous gérez votre peuple en leur accordant ou non les bénéfices du transport. Une manière intéressante d’amener le god game dans l’ère moderne.

Bien entendu, il ne s’agit pas juste de relier des points de ressources à des points de consommation. Le jeu simule une population qui a des besoins, des motivations, des habitations et des lieux de travail. Ainsi, pour mieux optimiser son offre, on peut suivre une journée de n’importe lequel de nos habitant et voir comment il se sert de notre réseau. On va pouvoir par exemple se rendre compte que les parties résidentielles de notre ville en devenir sont mal reliées à sa zone industrielle. C’est alors qu’il faudra prendre des décisions difficiles: détruire quelques bâtiments pour dégager le passage, renforcer l’effort pour faire le détour ou encore accepter l’inefficacité du système.

Transport fever ville Gamescom 2016

L’IA prendra le transport disponible le plus proche. Si rien n’est disponible, les gens iront à pied, ce qui est bon pour le tonus musculaire, mais aussi un bon indice que les lignes peuvent être améliorées.

La présentation du jeu était particulièrement rafraîchissante, car elle était conduite par un vrai membre de l’équipe de développement; cheveux longs, lunettes, barbe et tout. L’avantage était qu’il n’était clairement pas formé au PR. En plus de parler de son projet avec une claire passion, il ne se gênait pas de simplement nous avouer que ce que nous demandions n’était simplement pas dans le jeu. Nous savons donc qu’il n’y aura pas de catastrophes, de destruction ou de mode temps-réel. Ces réponses nettes étaient faciles à justifier comme le jeu se repose beaucoup sur la communauté pour le contenu qu’il n’a pas le temps de créer lui-même. Ceci a été avoué avec une telle candeur et volonté de faire croître le jeu au-delà de la capacité du studio qu’il est difficile de critiquer l’approche. Le développement semble d’ailleurs tourner dans cette direction puisque apparemment beaucoup de changements pourraient déjà être faits grâce à des fichiers .INI facilement modifiables.

Même si Transport Fever possède l’aspect de perversité envers les véhicules que je ne comprendrai décidément jamais, ce n’est qu’une couche posée sur ce qui semble être un jeu bien réfléchi et intéressant. J’attends impatiemment d’en voir plus.

Sortie prévue cet automne sur PC, Mac et Linux.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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