Je sèche sur la manière d’introduire Seasons after Fall. Je vais peut être juste commencer par dire que c’est un jeu de plateformes… MAIS.
Mais ce serait beaucoup trop réducteur. J’ai l’impression que tout ce qui pourrait être écrit ne pourrait retranscrire ce qui se passe avec ce jeu. Le hic c’est que c’est un concept hyper difficile à « vendre ». L’idée derrière ce jeu est d’en faire un « voyage d’ambiance ». La difficulté n’est pas vraiment rédhibitoire et les mécaniques de jeu réduites au minimum. Mais en même temps, les joueurs plus assidus devraient s’y retrouver aussi, selon les dire des développeurs. Cette petite équipe française de six personnes soigne son bébé depuis si longtemps que je désespère presque de le voir sortir un jour. On sent clairement cette volonté de peaufiner dans les moindres détails et une telle assiduité est plutôt rare. Pour en revenir à une tentative de description, dans Seasons after Fall on dirige un petit renard qui peut contrôler les saisons. En passant de l’une à l’autre, le décors change et il faut en jouer pour résoudre les énigmes bloquant la progression. Par exemple, un pic de glace bloque la route, un passage en été et tout aura fondu. Pour chaque saison il y a un maître à retrouver, afin d’en acquérir le « pouvoir ». En jetant un coup d’oeil au images ci-contre et en lisant ces dernières ligne, il y a de fortes chances que vous vous disiez « Ori and the Blind Forest« , car depuis le temps que les gars du sous-marin jaune bossent dessus, un autre jeu de plateforme poétique est passé par là. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me dire qu’il serait dommage de s’arrêter à cette comparaison. J’ai vraiment envie de voir en quoi Seasons after Fall peut être différent. Je crois volontiers le designer, William David, quand il m’explique que c’est le voyage et l’ambiance qui font le cœur de ce jeu, le plaisir de jouer en d’autres termes.. Mais pour ça, j’aimerais avoir la manette dans les mains. Donc messieurs, on se décide à lâcher la main de son bébé bientôt et on le laisse aller jouer avec ses petits camarades, hein. Le fait que le studio travaille maintenant avec un éditeur comme Focus permettra sûrement de réduire cette attente. Juste encore le temps de coller la voix sur le renard et le tout sera près pour 2016, sur PS4, Xbox One et PC.