Blizzard c’est la qualité, mais c’est également le manque d’innovation, cette conférence le prouve.
Hearthstone
On nous parle bien sûr de la nouvelle extension avec plein de nouvelles cartes: « Le Grand Tournoi » qui sortira ce mois-ci. Voilà ce que j’en ai retenu :
- Présentation de nouvelles cartes, youhou…
- Nouvelle mécanique via le cri de guerre: la joute.
- Chaque joueur se fait prendre au hasard un serviteur dans son deck. Le serviteur le plus coûteux gagne. Si le gagnant est celui qui a posé la carte, alors un bonus s’applique.
https://www.youtube.com/watch?v=2YR3326k5hQ
- Un nouveau principe de bonus est mis en place. Le niveau maximal atteint durant une saison confère un bonus à la fin de cette dernière. Évidemment plus haut le niveau, meilleur le bonus !
Heroes of the Storm
- Un nouveau héro, Kharazim le moine, est présenté:
- On peut choisir ses traits afin de faire un build plus orienté attaque ou support.
- Présentation également du champ de bataille inédit « Infernal Shrines ». La particularité de cette nouveauté est la possibilité d’invoquer des bêtes qui ne sont là que pour défoncer du héros:
- Et enfin, annonce de deux héros qui sortiront par la suite: Rexxar le chasseur avec son ours Misha et Artanis le Protos.
Overwatch
Lucio pourra slider sur ta grand-mère.
Je suis mauvaise langue, Blizzard a quand même quelque chose de nouveau, ils sont d’ailleurs tout content d’en parler.
- Annonce de deux nouvelles cartes mais le jeu n’est pas sorti, alors on appelle ça un nouveau build, en informatique.
- Un nouveau personnage est également annoncé, Lucio, mais l’effet sur ma personne est le même que l’annonce de nouvelles cartes.
Founet est d’ailleurs allé faire mumuse dessus dans la zone publique et vous donne ses premières impressions ci-dessous.
Starcraft 2
Legacy of the Void va sortir cette année. Gloire à toi Starcraft. Le prologue de cette campagne Protoss est déjà jouable si l’on précommande… mais ça c’est mal.
World of Warcraft
Ils annoncent l’extension « Legions », mais pas durant le briefing. Ils préfèrent faire ça durant leur live stream quotidien.
Voilà, voilà une heure pour faire le tour de patch note, c’est un peu du foutage de gueule quand même.
OVERWATCH, You know nothing Jean Founeige.
Starcraft 2: j’ai jamais dépassé le rang Argent et mes APM dépassent rarement 40.
Hearthstone: j’ai la flemme de réfléchir à un deck et j’ai un ratio d’une vingtaine de victoires pour une avalanche de défaites.
Heroes of the Storm: je croche surtout parce que j’aime bien le style des héros, mais je prends cher.
Tout semble donc indiquer que j’étais le candidat idéal pour aller tester Overwatch, le prochain FPS multijoueurs compétitif de Blizzard! Je me suis donc retrouvé dans une session réservée à la presse, avec une équipe d’étudiants en journalisme italiens (http://vigamusmagazine.com, s’il y a des italophones de passage), à choisir un perso pendant que tout un tas de gamers sentant la sueur nous scrutaient avec avidité. Je remercie l’inspecteur Derrick de m’avoir doté d’une compréhension suffisante de sa langue maternelle pour comprendre un minimum ce que je faisais dans les menus du jeu.
Ce screenshot n’est plus du tout à jour. Depuis, quatre autres héros se sont ajoutés à la liste.
Je choisis donc un personnage « facile », Pharah, une guerrière, c’est bien, ça devrait pas poser trop de problème. Imaginez des mécaniques de jeu d’un MOBA transposées dans un FPS et vous aurez une bonne idée de ce que j’avais sous les yeux. Chacun des 6 joueurs va occuper un rôle précis dans une équipe, qui se doit d’être équilibrée pour espérer triompher. En l’occurrence, nous devions capturer ou défendre un point de contrôle, pendant que les adversaires faisaient l’inverse. On retrouve les classiques viser, tirer, sauter, via le combo clavier/souris, mais on y ajoute aussi trois pouvoirs. Le premier me permettait de lancer une grenade d’énergie, le deuxième de faire un saut super haut, pratique pour balancer mes roquettes depuis les hauteurs. Le dernier se débloque après avoir abattu plusieurs cibles et me permettait de balancer des rafales dignes d’un 1er août dans ta face. La map regorge de planques et de chemins de traverse. Notre équipe se débrouille pas trop mal et nous gagnons la première manche. Hey t’es sympa jeu. J’échange quelques sourires assurés avec mes trois coéquipiers italiens, pendant que les deux autres, allemands et en évidente surcharge pondérale, se tapent virilement dans la main. Ok ok, on se calme la deuxième manche commence.
Le fusil qui soigne. C’est les hippies qui seront contents. Ici il manque toutes les infos affichées normalement sur l’écran.
Je change de personnage et cherche un peu d’innovation. Le Reaper, déjà bien présent dans la première partie, semble un peu cheaté et faisant un max de dommages. J’opte alors pour une healer, un peu à la bourre parce que j’essayais de traduire le texte des pouvoirs. Bon ça commence, je clique donc rapidos sur la gueule d’ange de « Mercy » et me lance dans la mêlée. Ah, il y a un problème, je ne peux pas du tout tirer! Je me fais empaler propre en ordre par un Reaper. J’ouvre à nouveau le menu et je comprends que mon fusil sert uniquement à soigner. OK. Les contrôles changent en fonction des personnages, tout comme les indications sur l’ATH. Je vois maintenant où sont mes coéquipiers, en transparence, et surtout leurs niveaux de vie. Je sais précisément qui a besoin de soin, bien vu! Je les rejoins et je me mets à guérir à tire-larigot. Je m’attends à tout moment à recevoir un appel de l’union des caisses maladies me demandant de cesser immédiatement toute activité, mais notre pseudo stratégie paye et nous parvenons à écraser les adversaires. Alors, c’est qui Papa?
Long live the Watch!
J’ai beaucoup aimé cette première rencontre avec Overwatch. Je pense qu’il nécessite encore pas mal d’équilibrage entre les personnages, mais le concept fonctionne drôlement bien. En poussant un peu plus loin un modèle comme celui de Team Fortress 2, une bonne coordination dans l’équipe aide indubitablement. Toutefois notre escouade tri-lingues a quand même triomphé sans même se parler, dénotant ainsi un côté plutôt intuitif. Je pense que si le jeu vise une place dans le paysage du e-sport, la collaboration sera plus pointue, mais son accessibilité m’a plu. C’est un beau boulot, typique de Blizzard et je n’ai aucun doute sur sa capacité à être fun! Bon j’avoue que j’avais dit la même chose concernant Evolve l’année dernière. Mais là c’est pas pareil, hein. Début de réponse dans la Beta qui ouvre cet automne.
