Gamescom 2014 – The tomorrow children [PS4]

C’est la luuuuuuuteuuuh finaleuh. Ah tout le paradoxe de ces jeux indépendants dévoilés chez des grands éditeurs. Qu’est-ce que veut encore dire « indépendant »aujourd’hui? L’annonce de ce jeu original chez Sony est déjà pleine de paradoxes.

Sony a compris qu’une partie de son public veut des jeux qualifiés par les marketeux qui n’y connaissent rien de « moches et pas trop compliqués, qui rappellent que c’était mieux avant, parce que les joueurs c’est quand mêmes des couillons ». Outre ce décryptage économico-marketing, on retrouve donc une part belle faite aux jeux « indépendants ». Entre guillemets car aujourd’hui on ne sait plus trop ce que ça veut dire. Toujours est-il que ça permet à certains d’offrir un gameplay intéressant et de sortir du lot. C’est le cas, par exemple, de The Tomorrow Children. Ce jeu de Q-games nous a été présenté par Dylan Cuthbert, le président de cette boîte à qui l’ont doit, notamment, la série des jeux « Pixeljunk », qui ont comme point commun de miser avant tout sur un gameplay « à l’ancienne ».

The Tomorrow Children c’est l’histoire de l’humanité qui a failli, nous explique-t-on. En gros, on a tout fait péter dans une réalité plus ou mois alternative, plus ou moins post-guerre froide qui aurait vraiment mal tournée, plus ou moins on sait pas trop si c’est le passé ou le futur. Il va donc falloir reconstruire le monde. Pour cela il faut récolter des ressources avec sa pioche, les utiliser pour ériger des bâtiments et prendre part à des batailles pour défendre ces derniers contre des attaques de monstres du genre Godzilla. Yep, ça a l’air bien barré. Mais cet univers particulier a l’air intéressant par son étrangeté. Ce qui m’a particulièrement frappé c’est la multitude de niveaux de compréhension du jeu qui pointent leur nez. En effet, ça se joue à plusieurs, mais on ne voit les autres que lorsqu’ils travaillent et leurs constructions ne sont visibles qu’une fois terminées. En gros, on n’existe aux yeux des autres qu’à travers son travail et ses apports à la communauté. Ça a l’air de rien, mais cette idée change notre façon de s’investir dans un jeu. Il reste encore beaucoup à découvrir, mais Tomorrow Children a su piquer notre curiosité. Cette conférence était d’ailleurs chapeautée, d’une main de fer, par une attachée de presse aussi froide qu’un glaçon au fond d’un verre de vodka. Quand je vous disais qu’il était question de paradoxes.

https://www.youtube.com/watch?v=3SjUH0JmuFo

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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