Galaxy Express! [Ratchet & Clank: Nexus, PS3]

Aujourd’hui c’est dimanche et comme tous les dimanches… vous avez la tête en pastèque, la glauquitude vous habite et vous n’avez pas la force de réfléchir à comment sauver le monde. Bien calé dans votre canapé, vous attrapez la première manette à portée et lancez Ratchet & Clank: Nexus

 

C’est effectivement le jeu idéal dans ce genre de situation. On se laisse porter par un scénario de SF, sympa, drôle mais sans prétentions. On enchaîne des phases de plateformes, d’exploration et de combats, le tout servi par des graphismes soignés, des animations impeccables et des décors travaillés. Je me suis dit que les consoles « past-gen » avaient vraiment encore de quoi charmer nos mirettes.

Ratchet & Clank Nexus PS3 équipe

Bros before Hoes

J’ai été agréablement surpris en fait. Dès le premier niveau, le jeu propose des mécanismes intéressants comme les bottes électromagnétiques qui permettent de sauter d’un vaisseau à l’autre dans l’espace. On est ainsi très vite confronté à des situations assez épiques. La gestion de la caméra est très fluide, je salue l’effort. Après avoir foiré leur mission d’escorte (réveiller le prisonnier avant d’atteindre la prison? Oui, c’est une excellente idée voyons!), Ratchet et Clank vont devoir explorer plusieurs planètes pour remettre un peu d’ordre dans la galaxie.

Ratchet-Clank-Nexus PS3 exploration

Les décors sont variés et parsemés d’animations, conférant ainsi des ambiances particulières à chaque planète.

Pour mener à bien cette mission, Ratchet va pouvoir se servir d’un tas d’armes qui imposent le respect. Plus loufoques les une que les autres, elles offrent également l’avantage d’amener une dimension un brin stratégique aux combats. Il est, par exemple, possible de poser une sorte de tourelle qui va distraire les ennemis en leur faisant peur, pendant que vous les plombez de missiles ou les transformez en bonhommes de neige. Mention spéciale à la famille de robots guerriers psychopathes que vous pouvez appeler comme gardes du corps. Les boulons que vous ramassez serviront ensuite à améliorer ces armes. Il faudra aussi choisir soigneusement avec laquelle tirer pour gérer les munitions qui ne foisonnent pas toujours.

Ratchet et clank Nexus ps3 jetpack

Le jetpack offre une liberté d’exploration et renouvelle la dynamique des combats

On peut également compter sur différent gadget: grappin, création de vortex, jetpack, etc. Clank aura aussi droit à ses phases de gloire dans lesquelles il s’agira de jouer avec le sens de la gravité pour trouver la sortie de labyrinthes. J’ai beaucoup aimé l’explication du scientifique ayant conçu ce concept et qui justifie le fait de coller des baffes pour le bien de la science. Ce côté barré se retrouve dans la conception des personnages, de l’intrigue, des noms peuplant cet univers, comme « le dimensionnateur ». On ne se prend pas au sérieux et ça fait du bien, je rappelle qu’on est dimanche.

Ratchet et clank nexus ps3 arènes de combat

Les arènes de combat servent de quêtes secondaires et proposent des défis plutôt cool.

Mais quel est le problème alors? Il survient juste après ce que j’ai pris pour un premier affrontement avec le gros méchant de l’histoire. Après quelques minutes d’un combat mêlant habilement différentes phases de jeu, je balance tout ce que j’ai en matière de missiles, scies, esprits frappeurs, grenades et au moment où je m’attends à ce que ce coquin de boss ne s’enfuie, je vois arriver… le génériques de fin… Après seulement quelques petites heures me voilà expulsé de ce space opera pour me retrouver sur mon canapé. Je vais faire quoi pendant le reste de la journée?? Les gars d’Insomniac Games ont livré un produit de qualité et il est vendu à prix réduit, mais je reste pourtant frustré par cette durée de vie beaucoup trop courte que je décide de sanctionner dans mon verdict. Peut être que les développeurs étaient…trop occupés à faire ça:

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Note: 6 Lombax sur 10

Comment ça on est mardi?

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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