E3 2019 – Conférence Xbox

Ok ok, c’est bon, je m’y mets. L’E3, l’oeu3, ou l’ikioube, c’est selon. Le salon reste le Noël de joueurs, celui du printemps, pas celui où on reçoit Calof et Fifa en décembre. Une grande excitation, des cadeaux qu’on attend avec ferveur et puis finalement pas mal de déception. Avec l’âge, on apprend aussi à ne plus croire au vieux monsieur en manteau rouge et on prend ça comme une occasion de revoir la famille, même les membres qu’on aime moins, mais surtout une occasion d’ouvrir une bouteille. Commençons avec un millésime typé X.

Parce que j’ai plus l’âge de rester debout toute la nuit (y en a qui bossent le lendemain), j’ai zappé le briefing d’EA et visiblement j’ai pas raté grand chose. Mais je me suis attaqué à la branche verte de l’industrie. Et justement, on va y revenir à l’aspect « vert ». Mais avant, si vous avez la flemme de tout lire, vous pouvez regardez cette vidéo de 3 minutes qui résume tout. Mais faites au moins défiler l’article jusqu’en bas pour que l’algorithme comptabilise votre venue. Merci d’avance.

Je vous propose de reprendre les annonces qui m’ont marqué. Puis à la fin, vous trouverez un florilège de vidéos illustrant les autres dévoilements.

En préambule, rappelez-vous que les conférences montrent de moins en moins de gameplay, mais plutôt des vidéos d’ambiance, misant sur la création d’un effet d’annonce. Et ça marche toujours super bien auprès des pigeons du public. Les séquences de jeu arrivent les jours suivants, si on a de la chance, lorsque que le salon ouvre vraiment ses portes.

Dans ces annonces, commençons par ce qui est probablement l’un de mes coups de coeur du salon: Ori and the Will of the Wisps. Non seulement la suite attendue d’un chef-d’œuvre (oui, j’ose le dire), mais qui plus est une suite qui prend son temps. La sortie est prévue pour le 11 février 2020 et j’aime avoir l’impression que les choses ne se font pas dans l’urgence. Je t’attends avec le coeur qui bat fort et des étoiles dans les yeux.


Star Wars Jedi Fallen Order EA
. Ah, on me signale dans l’oreillette que le EA ne fait pas partie du titre, en fait. Tant mieux, c’est pénible les titres à rallonge. Je suis soulagé de pouvoir le réduire ainsi.  Une sortie prévue pour le 15 novembre 2019. Je suis obligé de tressaillir à l’idée d’un jeu solo dans l’univers de Yannick Solo and Co. Mais en même temps, je crains une aventure beaucoup trop facile et simpliste, connaissant les derniers produits lustrés à outrance venant de chez EA. Ces derniers ont, en effet, la lourde tâche de redorer à la fois l’image de la maison mère, mais surtout la manière dont celle-ci traite la saga de Georges-Mickey, vu les retombées négatives de Battlefront II (rappelons que c’est notamment ce jeu qui a mis le feu aux poudres de la polémique des loot boxes). Au moins, on a eu droit à une vidéo de gameplay post-conférence. J’ai d’ailleurs mis un moment avant de reconnaître Cameron Monaghan, excellent acteur de la série Gotham.

https://www.youtube.com/watch?v=_vr4XvmjVK0

 

A travers certainement l’une des annonces qui a fait le plus de bruit (car l’une des plus attendues), CD Project Red en a dévoilé un peu plus sur Cyberpunk 2077. Mais c’est surtout l’intervention remarquée d’un Keanu Reeves au sommet de la coolitude (et qui n’essaye pas de se faire passer pour un joueur), qui aura achevé le tensiomètre des geeks dans la salle.  Comme quoi ça aide d’être un acteur pour faire ces conférence (NDZyvon: ça et l’alcool à mon avis). Le gameplay se fait lui toujours discret, puisqu’il ne s’affiche qu’en behind closed doors. Alors on a droit à des types qui commentent ce qu’ils ont vu, sans pouvoir le montrer (cf. deuxième vidéo ci-dessous). Ça me fait penser à la chaîne l’Equipe qui commente des matchs de foot sans avoir les droits de diffusion des images. Sortie prévue le 16.04.2020.

Keanu Reeves e3 microsoft

 

Tout autre chose maintenant. A côté d’un style, que l’on qualifiera aisément ignominieux, du remake de Battletoads (regardez plus bas. Si, si, faites plaisir à l’algorithme. Mais prévoyez des gouttes pour les yeux après), celui de Legend of Wright m’a intrigué. Y a du gameplay, mais ça reste un peu confus.

 

Ah, et sinon, quand Microsoft et le pétillant Phil Spencer annoncent plus de 60 jeux à venir, nul doute que le panier des jeux indépendants sera bien rempli. Le programme ID @ Xbox est comme chaque année très prometteur. Et comme chaque année également, je me dis qu’il faudrait que je trouve le temps de m’y plonger, afin de certainement découvrir des pépites.

 

Puis vinrent les annonces des programmes d’abonnement, avec notamment l’ouverture d’un Game Pass pour PC. On y trouvera plus de cent jeux. Il y a eu des « wouhou » dans la salle, mais bizarrement moins hystériques pour Imperator: Rome et Football Manager 2019 que pour la Halo Master Chief Collection (NDZyvon: bande de noobs, vous me dégouttez).

 

L’offre Game Pass Ultimate combinera, elle, les accès console et PC pour environ 15 CHF par mois, comprenant également le Xbox Live

 

Grosse surprise, le Game Pass intégrera un nouveau Flight Simulator, sur PC et console. J’ai un sourire ému en repensant au mythe qu’est cette saga et aux premières versions dont on disait déjà « ça au moins c’est du jeu intelligent ».

 

Si l’historien en Jorris-de-Fellowsheep.ch s’est emballé à l’annonce d’Age of Empire II Definitive Edition, c’est le fan de point and click et humour absurde en moi qui s’est enflammé à l’arrivée de Tim Schaffer sur scène. Le monsieur a annoncé le rachat de son studio, Double Fine, par Microsoft et donc l’arrivée prochaine de Psychonauts 2.

Tim Schafer e3 microsoft

 

A peine remis de ses émotions, mon cœur s’est remis à danser le cha-cha-cha à la vue de l’intrigante séquence en mode « jour de la marmotte » de Twelve Minutes. En utilisant le modèle de la boucle temporelle, il s’agit visiblement d’élucider un mystère à fins multiples. Tu attises ma curiosité, M. Minutes.

 

Qui? Gears of quoi? Non, jamais entendu parlé… Par contre, j’ai bien ri avec cette annonce en roue libre (haha) pour un DLC Lego Speed Champions pour Forza Horizon 4. Que c’est bon un jeu qui laisse la place à la déconne et ne se prend pas au sérieux.

 

Et enfin, celle que tout le monde attendait, la prochaine console de Microsoft, Project Scarlett est prévue pour la fin d’année 2020. Revoilà donc le Père Noël, mais aussi la question « verte » (rappelez-vous en début d’article, avant que vous ne défiliez pour satisfaire l’algorithme). En effet, si Scarlett promet de pouvoir faire tourner tous les jeux fonctionnant sur Xbox One grâce à la rétrocompatibilité, ce sera également le point d’entrée de manière plus active dans le cloud gaming. La vidéo ci-dessous commence pas la phrase « Lorsque nous pensons au futur du jeu vidéo… »  et il y est alors question de performance. Je m’interroge sur le fait que la thématique de l’écologie soit complètement absente de l’E3. Sans volonté d’affirmer quoi que ce soit, n’étant absolument pas versé dans les secrets des consommations électriques, je trouve néanmoins curieux que cet argument n’apparaissent nulle part, alors qu’il est difficile d’y échapper partout ailleurs. Désintérêt américain? Discrétion à propos de serveurs réellement trop gourmand? Je doute donc je suis.

Ah, par contre, le public n’a plus retenu sa vessie, tout comme l’ensemble d’Internet ensuite, lorsque nous avons vu une vidéo de trois phrases de Master Chief. Pas de gameplay, mais Halo Infinite sera bien le produit d’accompagnement de la nouvelle console next gen. …. Youpie, hola avec les doigts, je ne sais cacher mon enthousiasme. Sérieux, y en a marre de Gears et Halo (NDZyvon: dixit le type qui vomi de joie à chaque nouveau Mario, et je vous parle pas de Zelda).

 

On a donc senti Microsoft plus détendu cette année, moins prise de tête, probablement plus décontracté par l’absence de Sony sur le salon. C’est donc eux qui avaient le monopole de la grosse conférence. Et il y aura eu quelques bonnes surprises. Globalement, les jeux qui m’ont le plus intéressés sont ceux qui ont montré du gameplay. Étonnant non?

 

Le reste des annonces

https://www.youtube.com/watch?v=ErqsgG0HRR8

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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