Cygurd au Tokyo Game Show, vol.2

Second volume des aventures de Cygurd au Tokyo Game Show. Le meilleur dans sa partie poursuit son exploration du salon japonais.

Les Japonais raffolent de jeux vidéo, mais heureusement pour moi, ils ne sont pas forcément friands des tous les jeux occidentaux. C’est par hasard, au détour d’une allée du Tokyo Game Show, que je tombe sur un tout petit stand consacré à Kingdom Come: Delivrance 2. Moins de dix minutes d’attente et hop, je peux mettre la main sur le titre.

J’ai donc vingt minutes pour découvrir le jeu, largement suffisant pour quelqu’un qui a déjà passé quelques heures sur le premier. Bon, mon personnage est dans une sorte de cabane, presque à poil et blessé. Une grand-mère prend soin de lui. Zut, le staff ne m’a pas mis le jeu en anglais. Je leur fais signe et leur demande donc s’il est possible de changer la langue. On me répond que non. Super, je vais donc tâcher de me faire une idée sur un jeu tchèque doublé en japonais. Autant dire que je n’ai presque rien pu faire. Je me promène (toujours presque nu) dans le potager quand l’animateur du stand me brandit un téléphone sur une page Google trad. : « Il est l’heure de se laver et de manger ». Passionnant. Je prends alors quelques cuillères de soupe et trouve un tonneau plein d’eau pour me débarbouiller. Je me dirige alors vers la forêt et tente de chasser quelques biches avec une arbalète. Le temps de subir l’atroce jouabilité à la manette, mon temps de jeu s’est écoulé.

Une chose est sûre, ces vingt minutes ne m’ont absolument pas permis de me faire une idée sur le jeu. Tout juste ai-je pu constater une ressemblance flagrante avec le premier. Pas de révolution visuelle en vue donc, et apparemment toujours le même soin du réalisme, même si on n’a jamais vu des chevaliers du Royaume de Bohême parler en japonais.

 

Tokyo Game Show 2024 Dragon quest 3

Le remake de Dragon Quest 3 était partout au Tokyo Game Show, c’est même lui qui nous accueillait à la station de métro.

 

Dragon Quest 3 remake

Finalement, ce Tokyo Game Show est plein de bonnes surprises, et je ne parle pas des innombrables hôtesses qui animent les stands en tapant des poses. Non, je parle des opportunités pour tester les jeux ! Si l’immense stand de Square Enix (dominé par une Slime géante) était pris d’assaut, j’ai trouvé une alternative pour tester le remake de Dragon Quest III.

 

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C’est encore par hasard que je passe devant le stand d’un constructeur de PC. Ce dernier propose de tester le prochain DLC de Final Fantasy XVI, Sword Art Online et donc le remake de DQ3. Je patiente quelques minutes jusqu’à ce qu’un poste se libère. Je demande à tester le tant attendu remake HD 2D de Dragon Quest III quand on me dit que seule la démo de Sword Art Online est disponible sur le PC qui vient de se libérer. Je laisse donc la place au suivant dans la file et patiente encore quelques minutes.

Me voilà enfin devant le titre annoncé pour novembre 2024. Je ne suis pas là pour me faire une idée sur le jeu à proprement à proprement parler. Je suis là pour vérifier si les captures que j’ai déjà pu voir n’étaient pas mensongères. Eh bien non, le titre est tout simplement beau à m’en décrocher la mâchoire. Dans le même style visuel qu’Octopath Traveler, le jeu propose un mélange de pixel-art et d’effets en haute résolution (la fameuse HD-2D) . Un style qui permet notamment de proposer de magnifiques effets de lumières. J’ai ainsi passé le temps qui m’était imparti à me promener dans la ville, y attendre le coucher du soleil, admirer les rayons du soleil à travers les vitraux de l’église, pour ensuite aller déclencher quelques combats aléatoires dans différents environnements et à plusieurs moments de la journée.

J’ai retrouvé tout le charme du jeu original, sorte de pierre fondatrice du J-RPG, mais en sublimé. Alors oui, il faudra accepter de retourner au gameplay « à l’ancienne », où les combats aléatoires rythment l’exploration, ce que les jeunes générations de joueurs risquent de ne pas goûter. Les développeurs ont toutefois modernisé la jouabilité. Il est désormais possible de courir et de se téléporter gratuitement à n’importe quel moment (même depuis les intérieurs). Le jeu gagne ainsi énormément en rapidité. Malgré ça, le nombre de combats reste important et leur facilité permettant une exécution quasi automatique ne les rend pas forcément passionnants, surtout qu’on sait qu’il faudra grinder.

Personnellement, le soin porté à l’esthétique et les musiques symphoniques réorchestrées suffisent à me donner envie de me replonger illico dans le royaume d’Aliahan combattre l’Archidémon.

Avec ce Dragon Quest III HD-2D, Square Enix semble bien décidé à définir un nouveau standard pour le remake de J-RPG. Vivement novembre, et vivement les annonces des prochains titres qui bénéficieront d’une pareille refonte.

 

Tokyo Game shoe 2024 atlus

Pirate Yakuza in Hawaii

En parlant de dragon, il est bientôt l’heure d’aller tester Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii.

Récemment annoncé, ce nouvel épisode est prévu pour le 28 février 2025. Oui oui, le même jour que Monster Hunter Wilds. Si les premières images pouvaient nous faire redouter un DLC de luxe pour Infinite Wealth, mes quelques minutes de jeu ont suffi à me convaincre du contraire.

Me voilà donc aux commandes de Goro Majima, un personnage bien connu des habitués de la franchise. S’il débarque sur les plages d’Hawaï (on sent la volonté, compréhensible, des développeurs de rentabiliser le monde créé pour Infinite Wealth), c’est dans une tout autre atmosphère que pour l’arrivée d’Ichiban Kasuga. En effet, c’est à bord d’un galion de pirate qu’on arrive à Honolulu. Oui oui, vous avez bien lu (en même temps, c’est déjà dans le titre du jeu), le prochain épisode de Like a Dragon mêlera des éléments de piraterie à l’ancienne au contexte contemporain parcouru dans l’opus précédent. Déjanté ? Vous avez dit déjanté ? Ce n’est que le début.

Autre changement majeur, le titre propose des combats en temps réel, et plus au tour par tour. C’est loin d’être une première dans la série, mais cela marque une différence considérable avec le dernier titre en date. Surtout que les combats sont ici repensés par rapport à ce à quoi nous a habitués la série. Plus techniques, ils mettent l’accent sur les combos aériens à la Devil May Cry. J’ai adoré les sensations en combat (il vaut mieux, vu le nombre incalculable de voyous et de branleurs qu’on croise et auxquels il faut mettre des raclées).

L’autre grosse originalité de ce Pirate Yakuza in Hawaii, c’est la possibilité d’alterner entre la forme normale de Goro Majima et sa forme de corsaire. Loin de se limiter à l’apparence, cette transformation donne accès à d’autres techniques de combat et d’autres combos. Si la durée de la démo ne m’a pas encore permis de savoir si certains ennemis étaient plus vulnérables à une forme particulière de Goro, cela favorise le dynamisme et la variation des affrontements.

Pour le reste, c’est du Yakuza, du Like a Dragon classique, c’est-à-dire bien débile comme on aime. La map est truffée de missions secondaires et de mini jeux tous plus loufoques les uns que les autres (devenir livreur à vélo le temps de quelques minutes, faire une course de kart, jeux de rythme au karaoke). Je mise sur une durée de vie à nouveau colossale.

Si je n’ai pas appris grand-chose de l’histoire, ces quelques minutes m’ont permis d’écarter le soupçon d’épisode au rabais, car en termes de jouabilité, ce dragon yakuza pirate (ça devient compliqué) est déjà jouissif.

 

Tokyo Game show 2024 Monster Hunter Wilds

Author: Cygurd

Un jour, quelqu’un l’a appelé « Cygy ». Depuis, Cygurd boit son café matinal, aromatisé d’une lichette de whisky, dans le crâne de cet imprudent. Pourtant, il a un bon fond, à la base. Il aime la nature et vit dans un paisible hameau. En faisant jouer ses relations et son talent pour la filouterie, il s’est arrogé l’accès principal au réseau électrique du village. Ce ne sont pas quelques diminutions de l’éclairage public qui allait l’empêcher d’explorer des titres qui l’ont marqué à vie, comme Planescape Torment, Duke Nukem 3D, F-Zero GX, Monster Hunter World, Zelda A Link to The Past, ni de se découvrir une passion pour les jeux de From Software. Mais soucieux de son prochain, Cygurd organise régulièrement des sessions pour les enfants de son village et transmettre sa passion. Il sait que c’est ainsi qu’il préparera une fière et robuste relève. Il nous fait parvenir ses écrits et sa bonne parole par busards voyageurs, et ça, c’est la classe.

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