Un jeu South Park, c’est comme une orgie romaine, ça doit être sale. Je vous rassure, va falloir purifier votre disque dur par le feu. Généralement, c’est plutôt bon signe.
Bon, on ne va pas tourner autour du pot (d’autant plus qu’il est plein de merde, licence oblige), on est en présence d’un vrai jeu South Park. C’est sale, jouissif et ça fait cliver (sous-entendu, on aime ou on aime pas). En bref, ça ne va pas plaire à tout le monde et c’est tant mieux.
Ensuite, et pour faire court, on tient ici la suite du précédent (Le bâton de la vérité). Et chez Ubisoft, on ne prend pas le mot « suite » à la légère. En effet, à deux ou trois exceptions près, c’est le même style de jeu. Mais alors qu’est-ce qui change ?
L’Histoire! Avec un grand H! Et avec du caca…
Déjà, et heureusement, l’histoire, si elle commence à la fin des événements du premier jeu, suit un cours différent. Sans spoiler (parce que dans ce genre de jeu c’est supprimer 80% du fun), je peux juste vous énumérer trois choses à son sujet.
Premièrement, elle nous offre du fan service à foison. Et elle le fait plutôt bien. On retrouve tout ce qui fait le charme de la série, des clins d’œil datant du commencement de l’œuvre aux personnages marquants des toutes dernières saisons.
Deuxièmement, je pense que la trame de l’histoire est un peu moins bonne dans l’absolu que celle de l’opus précédent. Ce qui n’a cependant pas réellement entaché mon plaisir à terminer le jeu pour autant.
Troisièmement et malheureusement, même si le jeu fait dans la surenchère au niveau des matières fécales et autres joyeusetés pipi-cacaesques, je l’ai trouvé moins politiquement incorrect que dans la première itération. De nouveau, on va éviter les exemples, #fautpasgacher #genredivulgacher. Enfin, sachez que je le regrette un peu.
X-COM : Anal Edition
Donc ouais, l’histoire un peu moins bonne, c’est vrai. Mais il y a un truc qui est mieux branlé, c’est les combats. On passe à des affrontements tactiques à la X-COM super simplifiés, mais néanmoins assez jouissifs. Le placement des personnages prend une importance essentielle. D’autant que chaque attaque possède des effets de zone très différents. En plus de cette partie du gameplay plutôt bien goupillée, on peut profiter d’effets graphiques fendarts à souhait et « Southparkiens » (tornade de caca, intervention de Moïse ou autre attaque de hamster).
Je vous mets autre chose avec cet étron? Un peu de coulis rectal par exemple?
Et c’est tout… ah non! Encore une dernière chose: l’interaction avec les décors semble avoir aussi été améliorée. Je dis « semble », parce que je me base sur mes souvenir du premier et ça ne m’avait pas autant marqué. Bref, c’est plutôt positif. Ah, on me demande dans l’oreillette de vous donner des précisions. Alors disons qu’il est possible de casser une partie du décors pour obtenir des bonus. Ceci écrit sans mentionner le fait qu’il est obligatoire de le faire pour pouvoir progresser dans le jeu une fois une grosse quantité de « super pouvoir rectal » débloquée.
Con-clure ?
Et c’est tout… Yop cette fois on a bien fait le tour. Ben oui, comme annoncé, le jeu est très proche du premier. Tout ça pour dire que le test de l’épisode précédent reste complètement valable. Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille d’ailleurs vivement de le (re)lire! Car à l’exception des points suce-mentionnés (sic), le jugement que l’on peut porter sur le jeu est implacablement le même. Vous aimez l’univers South Park ? Le jeu va clairement vous plaire, d’autant qu’à mon goût, le medium vidéo-ludique magnifie le concept. A l’inverse, Cartman & Co vous laissent froid au mieux ? Passez votre chemin, vous allez perdre du temps pour pas grand-chose. Bordel de merde !
7 pets coulants / 10
Possible de se faire chier dessus également sur Playstation 4 et Xbox One.