ABC Software, l’un des plus gros distributeurs suisse, nous a convié à Buchs, en campagne st-galloise, pour découvrir les sorties du premier trimestre 2013. Nous avons pu mettre nos petits doigts dodus sur des versions quasiment définitives de jeux Capcom et Electronic Arts. Voici nos premières réactions, à chaud, dans le train du retour.
Figurez-vous qu’il faut trois heures et demie pour aller à Buchs, ce qui nous a laissé bien assez de temps pour débattre de nos impressions respectives. Sim City nous aura sans doute le plus enthousiasmé. Le bestiau s’est prêté à notre inexpérience avec une grande souplesse. Son interface étonnement épurée est extrêmement bien pensée. Founet résumera brillement la situation ainsi: « C’est un peu comme vivre dans un tableau Excel ». En effet, des filtres, permettant d’afficher toutes sortes d’informations utiles à un bon maire en herbe, peuvent être affichés à tout moment. Pour ne rien gâcher, le jeu est agréablement emballé par des graphismes chatoyants et soutenus par une musique relaxante.
Au chapitre des bonnes nouvelles, se trouve Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 3 (santé!). Le manga fétiche des adolescents se fait plus impressionnant que jamais dans cette adaptation vidéoludique. Cyber Connect, studio à l’origine de la série, maitrise toujours avec autant de brio le cell shading (technique d’application en 3D d’un rendu de bande dessinée). Le jeu en est presque plus impressionnant que son modèle. Les fans seront ravis d’utiliser plus de 70 personnages pour s’affronter en ligne ou canapé.
Si le jeu de combat, inspiré des héros DC Comics, Injustice et le virage action de Dead Space 3 nous ont parus intéressants, on ne peut pas en dire autant de Lost Planet 3 qui se perd dans un cocktail sans saveur de cinématique interactives un peu molles et de gameplay brouillon déjà trop vu. Sachant qu’il est le seul présenté sans date de sortie, le temps restant sera peut être utilisé à bonne escient pour une transformation.
A notre arrivée en gare de Neuchatel, le bilan était plutôt positif. Sim City à lui seul suffit à compenser ce périlleux voyage dans les contrées lointaines de notre Suisse orientale. Nous étions tout sourire à l’idée de le retrouver début mars pour une critique dans les règles.