Quand d’anciens créateurs de The Witcher 3 annoncent un projet, forcément, les oreilles se dressent. Avec The Blood of Dawnwalker, ils délaissent les sorceleurs pour nous plonger dans la vie compliquée d’un vampire… capable de redevenir humain le jour. Une double identité qui offre deux approches bien distinctes, et c’est exactement ce que la démo mettait en avant.
Le jour, notre personnage se fond dans la foule, discute, glane des informations, tente d’aider les autres pour mieux résoudre ses propres problèmes. C’est l’occasion de jouer la carte sociale, presque diplomatique, en avançant masqué. La nuit, tout change : on déploie ses compétences vampiriques, on se déplace rapidement, on se téléporte, et surtout on tente de ne pas se faire remarquer par les gardes qui patrouillent dans les rues désertes. Deux visages, deux gameplay, et surtout deux atmosphères radicalement différentes.
La démo avait l’intelligence de montrer une même quête réalisée deux fois : une fois de jour, une fois de nuit. Et c’est là que le jeu prend tout son sens. Les choix d’approche transforment non seulement la manière de jouer, mais aussi la manière dont on perçoit notre rôle de créature double. Ajoutez à ça quelques combats — avec des animations et une interface qui rappellent forcément The Witcher 3 — et on tient déjà une base solide.
Techniquement, ce n’est pas une claque : c’est propre, mais pas éblouissant. Les développeurs de Rebel Wolves semblaient vouloir surtout mettre en avant leur système de quête et cette double mécanique jour/nuit. Et franchement, ça suffit pour donner envie. The Blood of Dawnwalker a encore beaucoup à prouver, mais l’idée est claire, prometteuse et déjà bien posée : un RPG qui joue avec les ombres et la lumière, au sens propre comme au figuré.
Sortie prévue en 2026 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S.