Gamescom 2025: Overthrown

On vous a déjà parlé en long et en large de la zone indé de la Gamescom. Où tel Double-Face, on pioche aléatoirement sur le bon ou le mauvais, selon le côté sur lequel tombe la pièce de la vie.

Ce coup-là je crois que j’ai eu du bol. Overthrown est le résultat d’une collaboration internationale (vive le télétravail). L’une des fondatrices du studio Brimstone, Cal me présente leur projet en m’expliquant leur volonté de proposer quelque chose de très accessible, mais demandant quand même un certain investissement de la part des gens qui vont y jouer. Dans cette démo, j’incarne une reine ayant une couronne magique me permettant de donner des ordres, de construire des bâtiments et aussi de les déplacer à mains nues. Ah ça, la monarchie, ça te dope.

Sous ses petits airs de jeux mobiles cartoon un peu « passe-partout », la première impression m’a un peu refroidi. Je m’attendais à ce qu’on me demande de regarder une pub ou que les micro-transactions pleuvent. À la prise en main, j’ai été plutôt agréablement surpris. Il y a bien un petit côté Fortnite dans la construction, mais on se retrouve plutôt à la croisée de Minecraft, de Settlers et d’un autre jeu dans lequel il y aurait des combats dynamiques dont je ne trouve pas d’exemple là tout de suite.

Il y a de l’humour dans Overthrown. Tout y est super chou et on y est amené à faire des choses moches, par exemple tuer des moutons qui n’avaient rien demandé à personne. Le designer qui surveillait ma progression par-dessus mon épaule, s’est soudainement demandé pourquoi il les avait créés si mignons parce que c’est horrible de voir quelqu’un les massacrer.

 

Overthrown plage gmaescom 2025

 

Rendez les bijoux de la couronne!

« Chaotique et ludique » dit le dossier de presse. Ces deux mots résument en effet très bien l’impression qui se dégage de Overthrown. C’est assez marrant de soulever tout ce qui nous entoure, par exemple des arbres que l’on peut jeter entier dans la scierie pour la faire fonctionner. Ou un bâtiment dont l’emplacement n’est plus optimal. On peut utiliser une arme à deux mains pour s’envoler grâce à une attaque tournoyante. C’est surtout le côté multijoueurs qui m’a fait de l’œil. On peut y jouer jusqu’à six en collaboration. L’une des personnes a la couronne et les autres sont « sous ses ordres ». Il semblerait qu’il soit possible de se défier mutuellement pour récupérer le titre de monarque. Enfin, je ne suis pas tout à fait sûr de comment ça fonctionne, je l’avoue, car je n’y ai joué que seul. J’ai l’impression qu’il y a de quoi bien se marrer.

Le jeu est déjà disponible en early access, ainsi que dans le Game Pass pour PC et Xb0x. Il n’y a pas encore de date prévue pour une sortie définitive, mais une version PS5 devrait encore arriver.

 

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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