Gamescom 2025 : G-Rebels

Jamais de ma vie joueur, je n’aurais cru voir une suite à G-Police, sorti en 1997 et développé par Psygnosis. Et pourtant, sur les bords du Rhin à la Gamescom de Cologne, me voilà sur un minuscule stand à l’Indie Arena en train de voler sur G-Rebels. Alors vraie suite ou… non ?

 

La réponse demande quelques recherches puisque peu d’informations circulent sur G-Rebels. Développé par Reakktor Studio, et Martin Schwiezer, G-Rebels reprend les codes de G-Police, mais inverse un peu la donne. On y joue un mercenaire appelé à remplir quelques missions sur plusieurs cartes et biomes, le tout encadré par une campagne scénarisée. D’autres activités comme des courses et des quêtes secondaires viennent alimenter la chose. Le truc c’est que… je ne sais pas s’il s’agit d’une suite. Malheureusement, lors de mon rendez-vous, le développeur n’était pas là et malgré l’aide de camp prête à me guider, cette dernière n’a pas su répondre à mes questions. Qu’importe, G-Rebels intrigue.

Des nuages dynamiques, une ville magnifique, des décors présents bien que monotones et des tonnes de lumières, on est bien dans une ville de science-fiction. Le jeu assume une certaine nostalgie de G-Police. Ça réveille une petite fibre, un sourire en coin. Les déplacements oscillent entre modernité et un certain gameplay vieux jeu, bien que les sensations restent bonnes. On se plait à se déplacer dans cette ville et à tirer sur des cibles. Les combats sont, certes, un poil brouillons, mais le côté simulation en met plein la vue. J’insiste, mais graphiquement, G-Rebels est vraiment très beau.

Néanmoins, dès que la manette chauffe un peu, on se heurte à une mécanique assez banale: le système de scan. Viser un véhicule, attendre qu’une jauge se remplisse, obtenir une info quelconque et espérer, par miracle, que ce soit la bonne cible n’est pas très fun. Ce d’autant qu’il faut souvent scanner plusieurs véhicules avant d’enfin trouver le bon. Autant dire qu’après quelques minutes, on comprend surtout pourquoi les radars automatiques ont été inventés. Ajoutez à ça l’impossibilité de tirer sur les voitures et on se retrouve à faire de la paperasse aérienne : scanner, valider, passer à la suivante. Un boulot de stagiaire en open-space, mais à plusieurs centaines de mètres d’altitude.

Alors oui, on nous promet des courses en plus des missions d’interception. Tant mieux, ça mettra un peu de caféine dans l’expérience. Mais pour l’instant, tout ça ressemble surtout à un bel écrin qui oublie de remplir son contenu. Je garde néanmoins un oeil dessus, on ne sait jamais. G-Rebels pourrait bien être un joli portail vers la nostalgie tout en offrant quelques nouveautés.

Sortie prévue cette année, sur PC.

Author: Meteora2060

En attendant la décision de l'autorité de la concurrence britannique au sujet du rachat de Critical Hit par Semper Ludo, Meteora nous prête sa plume.

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