De là où il est, pas grand monde ne l’entend crier… (Alien Colonial Marines, PC)

J’ai la réputation d’être plutôt bon public et assez « fanboy » par dessus le marché. Donc forcément une licence comme Alien portée en jeu donne toujours lieu à de grands espoirs chez moi. C’est fou ce qu’on peut vite déchanter…

 

En préambule, j’annonce ouvertement que l’une de mes plus grandes frousses vécue en jouant est à attribuer au Alien Vs. Predator 2  de Monolith (2001). Depuis, l’utilisation de ce *&%@ de « radar à bip bip »© me conditionne à avoir peur. Ici pareil, ça ne manque pas: dès le début, notre équipier nous recommande de jeter un oeil sur le capteur…qu’on ne lâchera plus par la suite!

L’histoire se déroule juste après Aliens: le retour. Notre escouade de marines vient enquêter sur le mystérieux message de détresse envoyé à la fin du film. L’idée est pas mal mais, comme le coup du « radar à bip bip »©, ça fonctionne plutôt bien au début avant de rapidement s’essouffler. Les personnages débordent de clichés et leur doublage est catastrophique, l’intelligence artificielle de nos alliés est en grève syndicale, les scripts ne se déclenchent pas ou trop tard, les ennemis vous ignorent jusqu’à ce que vous leur colliez une seule balle rikiki et ne verront alors plus que vous. L’aspect graphique, sans être rebutant, manque de finesse. Les corps des aliens qui disparaissent ou les explosions qui saccadent, n’aident pas à créer une ambiance qui, pourtant, s’inspire beaucoup de celles véhiculées à travers les films. J’attribue une mention spéciale au tutoriel qui s’affiche au milieu d’un combat acharné et vous laisse sans défense tant que vous n’avez pas cliqué sur le petit « OK » en bas à gauche…

Les clins d'oeil à la saga sont plaisants mais trop peu nombreux pour relever le tout.

Les clins d’oeil à la saga sont plaisants mais trop peu nombreux pour relever le tout.

C’est dommage parce que j’ai eu plaisir à explorer cette franchise, il y a quand même des passages assez stressants et la difficulté – pour autant qu’on la pousse vers le haut – offre certains challenges. Et puisque j’aime bien finir sur un point positif, le jeu est compatible avec mon clavier Logitech, sur l’écran duquel s’inscrivent les objectifs de mission. Sympa mais gadget…Je suis bon public il paraît.

Bip... bip... bibip... bibibip... "Dites les gars, vous pensez pas que ça pourrait être un chat?"

Bip… bip… bibip… bibibip… « Dites les gars, vous pensez pas que ça pourrait être un chat? »

Note: 3 Ellen Ripley sur 10

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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