Vous en avez marre de courir toute la journée puis d’être stressé par un jeu vidéo qui vous demande des réflexes de panthère? Vous avez envie de mettre votre cerveau à contribution sans risquer une crampe? Vous aimez les jeunes filles perdues dans les bois?… Non, mauvais exemple. Vous aimez les loup-garous autrichiens? Je crois que je m’enfonce. Parlons plutôt de Howl.
Mi’pu’mi Games, studio autrichien, a créé des jeux comme The Flower Collectors ou The Lion’s song qui sont plutôt des jeux narratifs. L’équipe a alors souhaité se mettre à l’épreuve en tentant quelque chose de nouveau. La liste des jeux auxquels ils ont collaboré étant assez fournie (Anno 1800, Shadow Gambit: The Cursed Crew, The Settlers New Allies, Skull and Bones, Control et quasiment tous les Hitman), nul doute qu’une certaine expérience dans le domaine a du s’engranger.
Chaque niveau de Howl nous met face à un problème à résoudre. Notre héroïne doit attendre la sortie, symbolisée par un drapeau en un minimum de tours possibles. Chaque case au sol peut se traverser en dépensant une action de déplacement. Il y a 6 actions au maximum par tour, dont certaines donnent accès à des mouvements spéciaux (tirer, sauter de trois cases, utiliser une bombe de fumée pour disparaître, etc). Mais ces dernières ne peuvent être utilisées qu’à des moments précis de la séquence.
En face, des grosses bêtes velues qui hurlent à la lune. Lorsque l’on s’en approche trop, elle réagissent et se mettent à nous traquer. Leurs déplacements apparaissent alors sous formes de flèches. Si un loup-garou se tient sur une case adjacente, on se prend un coup de griffe. Au bout de deux c’est la fin. On peut donc également riposter avec une arbalète, mais le nombre de flèche est limité. Le but est alors de comprendre la structure de chaque niveau pour trouver la combinaison la plus optimale pour sortir.
Le concept est peut-être un peu complexe à faire passer par écrit (à vous de me le dire), mais souris à la main ça en devient très intuitif. Je dois dire que certaines subtilités d’action particulière m’ont un peu échappé dans la précipitation de la démo, comme par exemple comment se débarrasser soi-même des ronces. Toutefois, je n’ai pas boudé mon plaisir! Il faut parfois bien cogiter, mais le fait d’avoir trouvé la solution est chaque fois très gratifiant.
Je vous recommande chaudement d’essayer Howl pour vous faire une idée et profite de sa direction artistique « aquarelle » très plaisante. Une demo est déjà disponible sur Steam.
Sortie prévue en novembre sur PC, Switch, PS5 et Xbox Series X|S.
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