Tiens voilà du Odin [Assassin’s Creed Valhalla – Dawn of Ragnaröck ]

Bon je dois vraiment faire une bafouille sur Dawn of Ragnaröck, le DLC du dernier Assassin’s Creed qui m’avait lancé assez… indifférent? Vraiment? Mon article sur Valhalla vous a donc pas suffi? Laissez-moi tranquille et partez s’il vous plait.

Vous êtes toujours là? D’accord, je m’exécute. À priori pourtant, ça partait pour être assez intéressant puisque ce DLC se focalise sur une aventure mythologique du grand Odin. On commence quand même par incarner Eivor (le/la héro/ïne officiel/le du jeu) qui prend de la drogue de sa dealeuse régulière. Chaman, chaman, c’est cela oui. Cette poudre de perlimpinpin vous envoie donc dans la peau du dieu des dieux de la glacière et qui va devoir éviter la fin du monde en aidant des nains à combattre des gros méchants. Voilà comme ça on divulgâche rien, l’histoire étant plutôt sympa.

C’est d’ailleurs l’un des points positifs de ce DLC. Et il y en a un certain nombre qui méritent l’éloge. Déjà, et comme souvent dans les open world de chez Ubisoft, il y a beaucoup de paysages cohérents, inspirés et magnifiques. Ils savent y faire, y a pas à dire.  Ensuite, les combats de boss sont, à mon gout, plus intéressants que dans le jeu original. De plus, le monde onirique de Svartalfheim [NdFounet: À tes souhaits] dans lequel se déroule ce contenu téléchargeable est neuf, fermé et donc moins sujet à l’éparpillement qu’on rencontre dans Valhalla 1.0.

 

Apocalypse selon saint jean.

Apocalypse selon Saint-Jean.

Certains auraient aimé que le test s’arrête ici.

Comme ça, ça donne plutôt envie non? Ben oui, au premier abord et si vous êtes client du genre, ce DLC est convenablement agréable. Mais pour moi, il souffre de tares génétiques incurables qu’il traîne de son paternel. Déjà, il est parfois incohérent. Et pour moi c’est toujours un truc grave quand un média (film, livre, jeu, etc.) me crache à la gueule sans le vouloir que ce qu’il raconte est bidon. Exemple, comme les raids ont été perçus (en partie à raison, voir mon test de Valhalla) comme un point symbolique et fort de Valhalla, ils sont ici réutilisés. Donc Odin fait des raids dans le Svartalfheim avec… le putain de bateau d’Eivor et son équipage. C’est juste pas possible. [NdFounet: Et voilà, vous me l’avez énervé]

Autre problème hérité de son cher parent: la carte est explorable à 98% sans limitation. Il est donc possible d’aller purger une forteresse et lorsque l’histoire nous y ramène, tous est remis en place et Odin semble découvrir l’endroit pour la première fois. Pour un jeu d’une telle ampleur, c’est d’une tristesse. Ah et comme d’hab, la carte clignote de trucs à faire. Par contre, j’ai l’impression qu’il y a moins d’activités « remplissages » et c’est plutôt rassurant.

 

Il vaut mieux avoir de bonnes chaussures parfois.

Il vaut mieux avoir de bonnes chaussures parfois.

 

Il existe une nouvelle mécanique de pouvoirs spéciaux liée à l’utilisation des âmes des méchants vaincus qui permet des actes comme marcher sur la lave ou prendre le contrôle d’ennemis pendant un temps. C’est assez bien amené et implémenté, mais ce n’est pas ça qui vous fera sauter au plafond.

Bref, si vous avez aimé Valhalla vous aimerez Dawn of Ragnaröck. Moi il m’a laissé le même sentiment de gâchis. C’est pas trop mal, mais ça aurait dû être tellement mieux. Je sais pas ce que sera le prochain Assassin’s Creed, mais j’ai un peu peur de devoir passer mon tour.

6 Valhalla / 10 Odyssey

Testé sur PC, dispo sur Assassin’s Creed Valhalla

 

Author: Zyvon

Élevé à la dure par des parents aux penchants amish, hermétiques à la technologie, l’accès aux jeux vidéo n’a pas été facile pour Zyvon. C’est en utilisant l’argent de sa bar-mitzvah, reçu lors de sa première communion, qu’il s’acheta lui-même un ticket pour les mondes diaboliques de la perversion sous la forme d’une Megadrive. #TeamSonic. Malheureusement, il vécu la crucifixion du hérisson bleu comme une trahison et renonça à jamais aux consoles, pour rejoindre les rangs bénis et accueillant de la glorieuse “PC Master Race”, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. Son éducation sévère mais néanmoins rustique, lui a donné le gout des choses bien faites et faites jusqu’au bout. Zyvon est dur mais juste mais dur.

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