Après de longues années d’incubation, The Last Guardian est prêt d’éclore.
Développé par l’équipe japonaise de Fumito Ueda, The Last Guardian est un jeu d’aventure avec un penchant pour le contemplatif. On y incarne un jeune garçon couvert de tatouages dans un monde où les chimères sorties des livres de contes sont apparemment monnaie courante. Durant cette petite demi-heure que dure le chapitre d’introduction, on reçoit tout de suite une première baffe graphique. Visuellement, le jeu est soigné et l’animation travaillée. C’est au joueur de découvrir les actions possibles puisqu’il n’y a pratiquement aucune information à l’écran. Pas de petite fée non plus pour nous dire où aller, mais une narration qui raconte nos pensées et suggère des actions potentielles. Le tout bien sûr dans une langue imaginaire, on va pas faire les choses à moitié! Au boulot donc! Après avoir requinqué Trico, notre chat-chien-géant-ailé-avec-des-cornes-et-qui-tire-des-lasers préféré, je tente de l’amener où je veux pour pouvoir accéder à la suite en grimpant sur son dos acheter viagra pfizer. Attends, est-ce que je viens de lui dire “Par ici mon minou” ou bien “Viens me bouffer, mon grand!” ?! Pas facile de lui faire faire ce qu’on veut, on n’apprivoise pas une chimère en suivant les cours de l’école-club Migros ! C’est justement l’un des mécanismes du jeu, il faut apprendre à dresser l’animal pour progresser. Pas mal de concepts intéressants donc, qui donnent la part belle à la narration et la poésie. On s’attend aussi à une certaine profondeur du scénario, vu le nombre de questions déjà soulevées durant cette introduction. A mon humble avis de stagiaire, ce premier chapitre n’était pas forcément le plus intéressant pour découvrir ce jeu: l’action se déroule dans une caverne sombre qui ne rend pas justice aux espaces ouverts et lumineux promis dans le trailer. Par contre ça donne envie de voir la suite!
Quelques bémols tout de même, car malgré la durée du développement, certains aspects manquent malheureusement de finition… A commencer par la caméra qui ne se laisse pas facilement contrôler et à tendance à se placer pile là où on veut pas. Le gameplay semble lui aussi un peu bâclé, on peine parfois à effectuer l’action qu’on veut. Espérons que ce soient des défauts d’adolescence – on ne peut plus parler de jeunesse sachant que le développement à commencé en 2007! – qui seront corrigés d’ici la version finale.
Affaire à suivre donc pour cette petite perle (?) du jeu d’aventure. Sortie prévue le 28 octobre par chez nous.