Faut-il casquer pour lui? [ROCCAT Kave XTD 5.1 Digital]

Ça faisait bien 10 ans que je me trimballais un casque premier prix, acheté à Singapour, pour pouvoir skyper avec la famille restée à la maison. Alors j’ai dis à ce bon Founet : « S’il te plait, cher et magnanime Founet, pourrais-tu, si le temps te le permets et que l’opportunité se présente, me trouver un vrai casque de PGM à essayer? Auquel cas, je serais ton éternel abonné !». Ouais, bon, enfin c’était comme ça dans ma tête. Pour lui, ça a sans doute sonné comme un : « Bon petit sodomite, t’as intérêt à me trouver un casque qui poutre fissa, sinon je révèle ton homosexualité à ton caniche femelle ! ». (ndFounet : OBJECTION !)

Bref, malgré cette petite passion insolite pour nos amis les bêtes, c’est un brave homme et quelques semaines plus tard, j’ai le plaisir de trouver dans ma boite aux lettres un authentique ROCCAT Kave XTD 5.1 Digital. A défaut être un bon joueur, j‘en ai au moins tester le casque.

Première constatation, il est emballé dans 15 tonnes de plastique. A l’heure où l’écologie est dans toutes les bouches (la cochonne), c’est un peu fort de café. De plus, il est compliqué à déballer (plastique toujours) et j’ai réussi à arracher la molette de réglage du son durant cette phase. Heureusement, c’est facile à remettre en place, même si c’est de traviole maintenant. Conséquence : les premiers contacts sont peu enthousiasmants.

Contrôle

Ach che Kontrôl le zon JA!

Cependant, le petiot en a sous la pédale ! La télécommande est en faite une vrai station sonore. Elle est dotée d’une carte son intégrée, de sorties 5.1 et d’une antenne bluetooth permettant de connecter son Smartphone pour pouvoir téléphoner en jouant. Et ça c’est übercool ! Admettez que pouvoir défourailler du démon/nazi/zombie, avec le type des impôts au bout du fil, ça vend du rêve par paquet de 12. Tout cela est contrôlé via des boutons relativement intuitifs, à même cette-dite télécommande.

Venons-en au casque en lui-même. Il n’y a pas à tortiller, c’est du joli bestiau  : beau matériel, solide, pas trop lourd (mais il tient un peu chaud, je me réjouis pas trop de l’été), réglable et possédant un micro détachable. Il est de plus pourvu de LEDs de PGM qui font kiffer mes gamines (oui, je me reproduis, ça fait peur hein ?). Niveau son, on trouve ce à quoi on peut s’attendre avec un objet de ce gabarit haut de gamme. Le micro n’est pas en reste, néanmoins d’après les dire des gens qui discutait avec votre modeste serviteur, le son peut paraître un peu faible.

« Bah ça doit être une question de réglages, espèce de grrrros bœuf ! » Que vous vous dites intelligemment (car nos lecteurs sont brillants ! Cela doit être dit !). Et vous avez raison… sauf que lorsque que j’ai tenté de régler la chose, j’en ai perdu le son et je n’ai dû mon salut qu’à un reboot désespéré (en pleine partie de LoL. Autant vous dire que j’ai pu emmagasiner ma dose mensuelle de « N00b Gay » à cette occasion). Suite à cet épisode et sans pouvoir faire mieux, j’ai décidé de laisser les réglages d’usine; ils ne sont pas si mal remarquez. Pour un produit de cette catégorie de qualité, c’est quand même assez étrange, voire triste, de ne pas pouvoir mieux en tirer profit.

Que dire pour finir ? On a à faire à un très bon casque avec un tas de features très pratiques et bien trouvées. Ceci dit, il faut bien admettre que le rapport qualité/prix n’est pas exemplaire. En effet, quelques petits désagréments qui devraient être absents de ce genre de gamme de produit, ternissent le ressenti.

sparky

Sparky, l’ami caché de Founet ?

Author: Zyvon

Élevé à la dure par des parents aux penchants amish, hermétiques à la technologie, l’accès aux jeux vidéo n’a pas été facile pour Zyvon. C’est en utilisant l’argent de sa bar-mitzvah, reçu lors de sa première communion, qu’il s’acheta lui-même un ticket pour les mondes diaboliques de la perversion sous la forme d’une Megadrive. #TeamSonic. Malheureusement, il vécu la crucifixion du hérisson bleu comme une trahison et renonça à jamais aux consoles, pour rejoindre les rangs bénis et accueillant de la glorieuse “PC Master Race”, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. Son éducation sévère mais néanmoins rustique, lui a donné le gout des choses bien faites et faites jusqu’au bout. Zyvon est dur mais juste mais dur.

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