Les jeux du canapé de la Gamescom 2016 (3/6): Stickbold

A la question « C’est qui papa? » se trouve souvent une réponse liée à Towerfall. Entre Fellowsheep et Semper Ludo, c’est comme ça qu’on règle nos différends, qu’on défini qui fait la vaisselle et qu’on en apprend plus sur nos généalogies maternelles respectives. Cette année nous vous invitons à prendre place sur le canapé pour découvrir une sélection de six jeux qui nous ont tenu en haleine durant les fin de soirées post-Schnitzel.

Vous vous souvenez des cours de gym? Et des parties de « balle-brûlée »? Une chose est sûre: Fellowsheep eux s’en souviennent très bien, vu la manière dont ils nous ont mis la pâtée! En plus de faire appel à ces vieux souvenirs d’enfance, Game Swing a ajouté dans Stickbold ses propres variations dans les règles du jeu. Plus on laisse le bouton appuyé, plus la balle part vite et fort, ce qui permet de dégommer les adversaires propre en ordre. Après deux coups reçus, on est éliminé du terrain, mais pas de la partie! Avec la seule limitation de devoir se déplacer autour de la zone d’affrontement, on a alors la possibilité de gêner les joueurs restants, en leur balançant des saucisses, en jouant les « strikers » un peu trop collants, voire même en faisant sortir un requin géant du sable. On est dans le déjanté et ça passe bien. C’est aux commandes de Jerome – seul perso black du jeu, c’est sûrement pour ça – que Gary-de-Fellowsheep a clairement imposé sa science du ballon sur le canapé. Faire ricocher le projectile contre le chariot du vendeur de hot dogs pour heurter de plein fouet mon Björn, n’a plus aucun secret pour lui. Une fois la balle lancée, tout le monde se rue dessus pour la récupérer. Le plongeon en avant est alors aussi efficace que lorsqu’il s’agit d’éviter un tir plus dévastateur qu’une bicyclette de Shaqiri. Les shoots manquent un peu de précision, ce qui ajoute encore plus de gloire à Fellowsheep et à leur discipline athlétique toute soviétique. Il faut choper le coup: maintenir la gâchette pour charger le tir et lui donner une direction avec le stick droit, avant de balancer la sauce en relâchant la gâchette. A ce moment là, il est encore possible de donner un effet à la balle, comme Angelina Jolie dans Wanted. Oui je viens de citer Wanted. Les différentes arènes permettent d’amener un peu de changement, notamment grâce aux divers événements qui s’y déroulent, comme par exemple un bus à éviter au bord de la plage. Comme une épreuve de cyclisme sur piste, Stickbold est très rigolo dès le début mais un peu répétitif à la longue. S’il n’a donc pas rapporté l’or dans cette catégorie, il a eu le mérite de définir qui allait enfin s’occuper de la vaisselle, parce que ça commençait à s’entasser là. Si seulement j’avais écouté M. Meisterhans aux cours de gym à l’époque. On se vengera Fellowsheep, on se vengera! Mouhahahahaha…. TO BE CONTINUED.

Note moyenne entre les membres des deux rédactions: 8 Alder & Eisnhut sur 10

Également disponible sur PS4 et Xbox One.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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