Le plombier moustachu, vache à lait de Nintendo depuis des décennies, continue d’enchanter dans un univers totalement psychédélique et hallucinant (à force de manger des champignons, ça devait arriver). Cette énième déclinaison de la plateforme en 2D – 40 ans que ça dure – fonctionne encore et toujours à merveille.
Nouveau venu dans l’équipe d’exception de Semper Ludo, mon chef m’impose la dure tâche de chroniquer Super Mario Bros. Wonder. [NdFounet: C’est vrai, je suis comme ça.]
Mario ? Mais qui est-ce ? Jamais entendu ?!
Plus sérieusement, j’ai demandé à cor et à cri de pouvoir traiter Super Mario Bros. Wonder [NdFounet: C’est vrai, il est comme ça], tant il a été encensé et à raison et tant il me rappelait mon enfance, quand ma mère s’inquiétait de me voir passionné par un plombier à moustache. [NdFounet: C’est vrai, elle est comme ça. Bon OK, j’arrête.]
Bref, le savoir-faire de Nintendo pour la plateforme 2D excelle toujours et atteint ici des sommets. Le gameplay est tout simplement parfait à tous les niveaux.
Ces quelques fleurs
Visuellement, c’est un plaisir total pour les mirettes. Avec des couleurs bien flashy, de quoi vous faire saigner la rétine, on se croirait presque dans le film Barbie.
Pour ce qui est du scénario, pas la peine de s’y arrêter, c’est toujours Bowser qui n’a rien de mieux à faire que de foutre la merde dans un royaume qui n’avait rien demandé, le royaume des fleurs en plus.
Bref, revenons au jeu: comme d’habitude Mario, Luigi et leurs amis (en tout douze personnages jouables) rempilent pour sauver le royaume. On peut même jouer avec la Princesse Peach (qui n’est pour une fois pas dans les griffes de l’ignoble Bowser, cette gourdasse !)
Tous ces personnages mignons vont devoir libérer le royaume des fleurs et ses habitants et foutre la pâtée à Bowser qui se protège derrière des dragons en nuage multicolores. On vous avait que c’était complètement psychédélique !
La 2D ça marche toujours
Nintendo reprend un concept simple, sorti en 1983 pour le premier Mario Bros., et parvient depuis 40 ans à le renouveler, à le sublimer même à chaque nouvelle sortie.
Mario a inspiré des montagnes de jeux (du vieux Rayman au plus récent Céleste) et continue d’être une référence incontournable dans la plateforme 2D.
Ce Super Mario Bros. Wonder parvient encore à rafraichir la franchise avec de nouveaux pouvoirs et transformations pour Mario, des nouveaux ennemis et des environnements variés, de l’eau, des sous-terrains, des passages secrets, de la glace, de la lave, un volcan ou même une mine de champignons, sans oublier la surface classique de gazon parfaitement vert.
Le but, basique, simple, est de récolter des Wonder Seeds qui, une fois accumulées ouvrent de nouveaux environnements pour progresser vers l’infâme Bowser.
Pour ce qui est de l’innovation la plus surprenante et barrée, on retiendra la Wonder Flower (fleur prodige): cachée ou portée par des ennemis, elle déclenche des changements psychédéliques inattendus : elle transforme un niveau tout entier en grand n’importe quoi pour une durée limitée !
On a par exemple droit à des tuyaux qui se transforment en lombrics géants à chevaucher, Mario qui se transforme en une grosse boule pleine de piques, la caméra qui passe en vue du haut ou encore des ennemis qui forment des chenilles volantes. Je rêve d’assister à un brainstorm chez Nintendo…
Des badges en veux-tu en voilà
Une autre grosse nouveauté qui rafraichit le gameplay et le rend un chouïa stratégique, c’est le système de badge. Des pouvoirs supplémentaires accumulés dans des mini-niveaux.
Une fois acquis, on peut choisir quel badge utiliser avant chaque niveau : le kick du dauphin pour aller plus vite sous l’eau, la casquette qui devient parachute pour allonger les sauts, un grappin pour s’accrocher ou un badge pour coller aux murs.
À chaque joueur de choisir celui qui correspond le plus à son style de jeu, ou pour les plus hardcores ou snobs, de jouer sans ces nouveaux pouvoirs.
Et en plus des transformations de Mario classique (géant, mini, fire) on trouve le Mario perceuse (qui peut percer…) le Mario bubble qui emprisonne ses ennemis dans des bulles (Bubble Bobble ?) et surtout le Mario éléphant qui balance ses ennemis avec sa trompe ou leur crache de l’eau. C’est même devenu l’argument marketing présent jusque sur la cover du jeu, allez savoir pourquoi…
Mieux à plusieurs ?
Le multijoueurs accepte quatre joueurs en ligne ou en local, mais vu que je n’ai pas d’ami et que je n’aime pas les gens, je n’ai pas testé. Mais Mush et Founet, si et m’ont relaté ceci: c’est très fun, mais on perd un peu en lisibilité, surtout quand c’est du grand n’importe quoi à l’écran. Il faut alors se gaffer à ménager la susceptibilité des personnes moins expérimentées qui pourraient vite en avoir marre d’être à la traine derrière ceux qui caracolent sur la droite de l’écran.
C’était la mode à l’époque
Plein de nouveauté, de variété de gameplay pour ce Super Mario Bros. Wonder qui finit en beauté sa carrière 2D sur la Switch. Une durée de vie exceptionnelle pour cette console, malgré une technologie dépassée le jour même de sa sortie il y a bientôt 7 ans… Les animations des personnages absolument charmantes démontrent ainsi que la puissance graphique de la console ne fait pas tout.
Super Mario Bros. c’est comme un disque des Beatles, ou un livre de J.K.Rowling, on sait exactement à quoi s’attendre en termes d’univers et de produit et on est rarement déçu…
Note: 9 moustaches sur 10 champignons
Disponible exclusivement sur Switch.
CONCOURS
Pour tenter de gagnez un des deux exemplaires de Super Mario Bros. Wonder offerts par Nintendo Suisse, envoyez vos prénom, nom et adresse postale par mail à founet@semperludo.com, avant le 18.12, 23h59.
Tirage au sort le 19.12, les gagnants ou gagnantes seront informés directement.
Concours réservé au territoire suisse.