Bonjour Grinding Gear Games, j’ai jamais joué à vos jeux, mais je ponce la concurrence. J’ai toujours le droit de rentrer voir la démo de Path of Exile 2 ? Oui ? Ah oui, vous avez l’air bien sûr de vous quand même. C’est si bien votre jeu ? OK OK, je m’assois et je regarde.
Path of Exile 2
REWIND (retour à l’article précédent).
Beaucoup d’entre vous connaissent probablement Path of Exile (PoE), de Grinding Gear Games, comme le « Diablo pour les gens qui trouvent Diablo trop casual ». Si Diablo 3 avait pris une route plus grand public et décevante pour beaucoup à l’époque, PoE se voulait lui comme perpétuant l’héritage de Diablo 2 et le complexifiant à foison. Nous sommes maintenant face à Path of Exile 2. Donc Diablo 2, au carré ? Bref, j’arrête là les comparaisons, vous aurez compris l’esprit. La démo est présentée par Jonathan Rogers, game director de son état. Il est clairement passionné par son jeu et très enthousiaste à l’idée de nous le présenter. Et cela malgré le fait qu’on est jeudi soir et que cela fait deux jours qu’il a dû enchainer les rendez-vous. On admire la persistance.
Passé un moment de présentation avec Jonathan Rogers, nous avons l’occasion de jouer une demi-heure sur un PC pour ma plus grande joie. Je n’ai jamais joué plus d’une heure au premier opus. Voilà c’est dit. Donc je découvre le jeu, son arbre de compétence de la superficie du Canada – au 1 : 1 -, ses combats exigeants et ses nouveaux graphismes ma foi très jolis. Il est dur de juger un ARPG en une trentaine de minutes, on clique sur des trucs et ils meurent. Des fois on meurt parce qu’on clique pas assez vite. Mais plusieurs points sont ressortis de la démo (le dernier étonnera tous les médecins qui recommanderont le jeu).
En jouant à la souris, on peut marcher dans une direction et taper dans une autre. Ça parait con comme ça, un peu comme le nouveau Double Dragon qui nous laisse taper en diagonale, mais ça semble changer la donne. Combiné aux « dodge roll », comprenez une roulade d’esquive, comme à l’armée, cela donne un gameplay très très nerveux et très engageant. Notamment lors de l’arrivée au combat de boss, j’ai été vraiment surpris et ravi de ressentir une forme de nervosité qui d’habitude ne survient pas du tout dans un ARPG ou de manière superficielle. Là, on a la même sensation que dans un jeu avec des combats exigeants qui ne dépendent pas que du stuff, mais aussi de notre skill. En gros, il ne suffit pas de cliquer ou d’enchainer les compétences. Il faut savoir bouger son corps.
Évidemment sur le temps de la démo c’est un peu court pour juger, mais cela donnait très envie d’essayer, même si j’avoue que la difficulté peut changer un peu l’attente de ce type de jeu. Quand je joue à Diablo 4, c’est surtout parce que j’ai envie de laisser mon cerveau se reposer, pas sûr que ce soit possible sur PoE 2, à voir. À ce sujet, Rogers m’a confirmé qu’il y avait une volonté de toucher un public plus large tout en conservant le côté très pointu qui fait la renommée de la série. L’idée était que le jeu serait accessible sans avoir à pousser la customisation du perso à son extrême (comprenez 3 fichiers Excel pour comprendre quelle est la meilleure compétence à utiliser). Ce type de calibrage reste toujours un point très compliqué pour beaucoup de jeux, je suis curieux de voir comment ils s’en sortiront de ce côté-là.
Bref vivement le test du jeu qui devrait entrer en accès anticipé mi-novembre de cette année sur PC, PS5 et Xbox Series. Ah oui, et j’oubliais, il y a beaucoup de loot…
Passage au jour 3, sans passer par la case Schnitzel (enfin nous oui).
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