Étant la caution historienne du groupe, il était tout naturel que j’aille assister à la présentation de Kingdom Come Deliverance II. Une démo jouable d’environ 45 minutes était prévue, afin de dévoiler ce second opus. Une session que j’attendais pour voir si Warhorse Studios allait modifier sa formule ou refaire exactement le même jeu.
Après une rapide introduction vidéo pour développer le contexte et indiquer que Kingdom Come Deliverance II serait deux fois plus grand que le premier et comporterait deux villes, le présentateur, alternant entre une personnalité showman et le type qui n’en a rien faire, nous explique que Warhorse Studio a changé légèrement ses mécaniques, que le « easy to learn, hard to master » avait finalement plutôt été « hard to master and not easy to learn » et qu’il fallait donc corriger cela. Il faut dire qu’entre un système de combat assez unique, mais difficile à prendre en main, des mécaniques en veux-tu en voilà pour à peu près tout, KDC1 se positionnait comme un simulateur médiéval plutôt qu’un jeu d’aventure.
Cette présentation avait ainsi pour but de convaincre la presse que KDC2 réviserait certaines de ces mécaniques pour les rendre plus souples et agréables. Je dois vous dire que je n’ai vu aucune différence durant ma session. Déjà parce que mon ordinateur a planté quatre fois et qu’à force de demander de l’aide, notre hôte a dû en avoir juste marre de moi, mais aussi, car le seul vrai moment de jeu qui m’a été possible de jouer consistait à faire les mêmes actions que dans le premier opus. L’infiltration se déroule toujours de la même manière, le système de crochetage est identique et l’apprentissage des combats toujours autant complexe.
Quelques petites améliorations notables, comme le fait de juste presser sur une touche pour suivre un personnage qui marche lentement, affinent l’expérience. Les dialogues semblent toujours aussi construits, le doublage alternait entre l’excellent et le médiocre. Ceci dit, techniquement, KDC2 impressionne : textures chatoyantes, musiques magnifiques, atmosphère unique, un nombre de PNJ et de détails à l’écran le rendent encore plus immersif que jamais. KDC2 semble bien parti pour confirmer, sur ces aspects, tous les commentaires positifs écrits sur son prédécesseur. À savoir désormais si l’histoire et le sentiment de découverte seront, eux, à nouveau à la hauteur. Réponse le 11 février prochain sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
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